«L'élection présidentielle se tiendra dans les délais prévus», a tranché hier le président du parti TAJ, Amar Ghoul. En fêtant le Nouvel an 2019, Amar Ghoul n'a pas manqué l'occasion de revenir sur ses propos, et annoncé que les prochaines échéances électorales se tiendront bel et bien dans les délais prévus, c'est à dire le mois d'avril prochain. En effet, le Président du parti Tajamou Amel El-Djazaï (TAJ), Amar Ghoul, a indiqué dans son allocution, à l'occasion du Nouvel an, qu'«évidemment, qu'on appelant le président à se présenter à se rendez-vous, nous voulions dire que l'échéance présidentielle se tiendra dans les délais prévus». Le président de Taj a vrai semblablement changé de discours, et renoncé à l'idée du report. Alors que durant ces derniers mois, ce chef de parti, et après avoir recommandé de reporter les élections présidentielles, en proposant une conférence nationale de consensus, change complètement de discours. Pour lui, il n'est pas question d'ajournement. Réitérant une énième fois le soutien indéfectible de son parti au président Bouteflika, Ghoul a déclaré à cet effet, que «l'initiative qu'a lancée son parti ne vise aucunement au renvoi de l'élection présidentielle». Concernant l'appel de son parti au Président de la République de se présenter aux prochaines élections, Ghoul a indiqué qu'«il attend toujours la réponse de Bouteflika. La décision lui revient et nous, au TAJ, nous soutiendrons toute décision qu'il prendra». Le chef du TAJ a affirmé n'attendre désormais qu'un signal de la présidence, pour lancer la campagne en faveur d'un 5e mandat, ou toute autre option qui serait retenue. Revenant sur son initiative, Amar Ghoul a souligné qu'elle existe toujours et qu'elle n'est pas fixée par les délais. Il a annoncé par la suite, l'organisation prochaine de la première session du Conseil national de son parti. Invité à réagir sur le communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), diffusé dimanche dernier, dans lequel il a répondu «fermement» aux écrits d'anciens militaires à la retraite, Amar Ghoul l'a qualifié de «fort et précis». Le message du MDN qui est, selon Ghoul, en parfaite cohérence avec le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lu en son nom par le secrétaire général de la présidence de la République, Habba Okbi, à l'occasion de la tenue de la rencontre gouvernement-walis, le 28 novembre 2018 à Alger. Selon lui, il «a mis définitivement un terme au débat politique sur le rôle de l'Armée», a-t-il observé. En effet, le ministère de la Défense nationale s'est réservé le droit de faire appliquer les mesures légales appropriées, à l'encontre des auteurs d'articles de presse écrits par des militaires en retraite, selon les précisions du ministère publiées ces derniers, «ayant fait abstraction de toute considération à l'obligation de réserve à laquelle ils sont astreints».