Ce bilan fait ressortir que durant l'année écoulée, et au volet de la police judiciaire, les différents services ont eu à traiter deux mille neuf cent vingt-deux (2922) affaires, mettant en cause trois mille deux cent treize (3213) individus dont deux cent cinquante-trois (253) ont été mis en détention préventive. L'année 2018 n'a pas été de tout repos. Elle a été des plus mouvementées et ce sont les fléaux sociaux qui la rongent qui semblent prendre une courbe ascendante. Et pour cause, le bilan dressé par les services de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou le montre si bien. Ce bilan fait ressortir que durant l'année écoulée, et au volet de la police judiciaire, les différents services ont eu à traiter deux mille neuf cent vingt-deux (2922) affaires, mettant en cause trois mille deux cent treize (3213) individus dont deux cent cinquante-trois (253) ont été mis en détention préventive. Dans le détail, ces statistiques montrent ce qui présentent comme neuf affaires pour attroupement ont été traitées, impliquant soixante (60) individus. S'agissant des crimes et délits contre la paix publique, trois (03) affaires ont été traitées, impliquant un (01) individu alors que les crimes et délits commis par des particuliers contre l'Ordre public, le nombre d'affaires ont été traitées est cent vingt-neuf (129), impliquant deux cent vingt-huit (228) individus dont vingt-trois (23) ont été mis en détention préventive. Pour les crimes et délits contre la sécurité publique, on retient le traitement de sept (07) affaires impliquant vingt-quatre (24) individus dont sept (07) ont été mis en détention préventive. Le faux et usage de faux n'a pas été en reste. A ce titre, cent treize (113) affaires ont été traitées, impliquant cent trente-deux (132) individus dont dix-sept (17) ont été mis en détention préventive. Ceci au moment où les crimes et délits contre les personnes, il a été traité mille soixante-treize (1073) affaires impliquant mille trois cent quatre-vingt-quatre (1384) individus dont vingt-huit (28) ont été mis en détention. Drogue, détention d'armes à feu : encore et toujours Le phénomène de trafic de drogue a aussi marqué l'année 2018 tout comme celui de la détention illégale d'armes à feu. Les chiffres l'attestent d'eux-mêmes. Pour les infractions en matière de stupéfiants, deux cent sept (207) affaires ont été traitées, impliquant deux cent quatre-vingt-huit (288) individus dont soixante-seize (76) ont été mis en détention préventive. C'est dire que ce phénomène n'a pas reculé tout comme celui des stupéfiants. En effet, et dans ce cadre, une saisie de (74.0988) kg de cannabis et de (2033) comprimés psychotropes, a été réalisée. Quant à la détention, et grâce au travail de recherche et renseignement opérationnel, vingt (20) affaires liées au trafic d'armes à feu et munitions ont été traitées durant l'année 2018, qui se sont soldées par l'arrestation de trente-huit (38) individus déférés au parquet dont onze (11) ont été mis en détention. Des délits à la pelle D'autres types de délits et crimes ont émaillé l'année écoulée. Pour les crimes et délits contre la famille et les bonnes mœurs, trente Cinq (35) affaires ont été traitées, alors que pour délits contre les biens, un total de mille trois cent quarante-quatre (1344) affaires ont été traitées, impliquant mille vingt Cinq (1025) individus. Les atteintes à l'économie nationale n'ont pas été nombreuses puisque deux (02) affaires seulement ont été enregistrées. Ceci alors que dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine, et durant la période considérée, trois mille cinq cent cinquante-trois (3553) opérations coup de poing ont été menées, ciblant quatre mille trois cent quatre-vingt cinq (4385) lieux. Sur les 44784 individus contrôlés, quatre cent soixante-quatorze (474) individus ont été déférés au Parquet pour différents délits, à savoir : cinquante-quatre(54) pour port d'armes blanches prohibé, Cent douze (112) pour détentions de stupéfiants et psychotropes, cent cinquante-sept (157) faisant objet de recherches, dix-neuf (19) pour séjour illégal, et cent trente-deux (132) pour autres délits. En matière de sécurité publique, le service a recensé trois cent quarante (340) accidents corporels de la circulation routière, au cours desquels dix (10) personnes ont trouvé la mort, et quatre cent onze (411) ont été blessées. Les causes principales de ces accidents restent, en grande majorité, le facteur humain (333 accidents), l'état des véhicules (05 accidents), et l'environnement et climat (02 accidents). Malgré ces chiffres, le communiqué de la cellule de communication a relevé que comparativement à l'année 2017, il a été enregistré une baisse de la criminalité et ce, «grâce aux efforts conjugués des différents services de Police, et le concours notable des citoyens par le signalement des crimes via les numéros verts».