La caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) de Bouira appelle les chômeurs de se rapprocher de ses services pour bénéficier de nouvelles opportunités. Il s'agit, selon Melle Demmouche, chargée de communication de la Cnac de Bouira, la prolongation de l'âge des bénéficiaires, de l'autofinancement de projets et de la possibilité d'intégrer un véhicule utilitaire dans le projet. Pour ce qui de la condition relative à l'âge, la chargé de communication a déclaré que le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, a affirmé en janvier que l'âge limite des bénéficiaires du dispositif de la Cnac est passé de 50 à 55 ans. Cette nouvelle mesure touchera à coup sur une tranche importante de la société. Quant à l'autofinancement, il s'agit des porteurs de projets ayant leurs propres moyens pour les financer et sans se recourir aux banques. Le plus important dans cette démarche, affirme la même responsable, c'est le promoteur va bénéficier des mêmes avantages que les autres formules. L'agence lui assurera l'accompagnement durant la mise en place de son projet. Il est question également des avantages fiscaux et parafiscaux. Ainsi, les critères d'éligibilité ne changent pas pour les projets autofinancés. Les chômeurs promoteurs ont aussi la possibilité d'intégrer un matériel roulant dans les projets d'investissement. Le ministère du travail a décidé d'autoriser l'acquisition des véhicules, et ce après quelques années d'interdiction. En revanche, la direction générale de la Cnac a arrêté les domaines d'activités concernés par l'intégration d'un véhicule utilitaire. «La direction générale donne la possibilité aux chômeurs promoteurs l'intégration de véhicule utilitaire dans leurs projets d'investissement relevant des domaines de la production de biens et de la fabrication de divers articles, des travaux de bâtiment et de l'hydraulique (BTPH), des fonctions libérales (cabinet d'avocat, cabinet de comptabilité, de vétérinaires), des activités réglementées (crèche) et des services (traiteur)», lit-on dans une correspondance de la direction générale de la Cnac. Concernant le prix du véhicule, il ne doit pas dépasser un taux de 40% du coût global de l'investissement.