Aujourd'hui, victoire rime avec argent. Bien loin, des valeurs de l'olympisme prônées par Pierre de Coubertin. Il n'est pas si loin le temps où les athlètes jouaient et couraient après les titres et les exploits, et non après les gros chèques. Ce n'est plus un secret, la professionnalisation du sport a à la fois permis son essor, mais a au fil du temps mis de côté une grande partie de ses valeurs. Ce qui se passe au sein de notre football en est que la parfaite illustration. Bien naïf celui qui pense encore que lorsque un footballeur marque des buts et lève les bras au ciel, il le fait uniquement parce qu'il vient de réaliser une grande performance. Aujourd'hui, victoire rime avec argent. Bien loin, des valeurs de l'olympisme prônées par Pierre de Coubertin, le sport a pris un sérieux coup vers la fin des années 80, avec déjà des transferts de joueurs exorbitants, Abdelkader Drif l'a récemment déclaré à une chaîne de TV nationale, «Les footballeurs algériens touchent beaucoup d'argent pour on ne sait quelle raison ?», Outre- Méditerranée, on parle de «Money-time» au sujet de la gestion des fins d'années et de matchs, concept initié par les Lakers en NBA. L'expression est restée dans le langage courant du basket-ball. Même les Jeux Olympiques, l'événement sportif suprême, sont quelque peu malmenés par le merchandising depuis les JO d'Atlanta (1994). En vérité, le sport Algérien souffre d'un manque d'attention et de considération absolue, en mesure de lui donner son véritable caractère. Ecartons le football qui bénéficie de tous les avantages, financier notamment, au détriment d'une montée en puissance certaine sur le plan mondial des autres sports. Cela dit et à ce rythme, un recul de la performance n'est point à écarter. Le sujet de cet article en revanche, va en direction d'autres disciplines dont on oublie le plus souvent l'existence. «Elles seront même gênantes», selon des sources généralement bien informées. Leur forte demande en matière d'infrastructures ou de matériels appropriés lesquels aussi, ne courent pas les magasins, en sont parfois les véritables raisons. Depuis, les médias se plaisent à faire une compétition dans la compétition, en dressant des classements des sportifs les mieux payés au monde. Les repères ne sont déjà plus les mêmes. L'on se rappelle des Tiger Woods, Michael Jordan, ou la F1 de Michael Schumacher, presque tous les sports phares sont touchés par cette quête vénale. Plus d'une quarantaine de fédérations sportives signalées sur la liste de celles affiliées à leurs structures Internationales respectives. Bon nombre d'entre elles, reconnues par le CIO comme étant Olympiques, d'autres non-olympiques sont estimées à un degré plutôt moindre. Il serait préférable donc, de revenir à l'ex-RDA ou à la Chine lesquelles, investissaient sur des pratiques porteuses de médailles en écartant les autres…coûteuses. Serait-il une vision porteuse pour le sport national manquant visiblement d'argent ou plutôt revoir complètement sa copie ? Des pratiques sportives – lesquelles en effet n'existent que sur papier à l'image du Rugby et du triathlon, récemment crées, du Golf, certains sports de combats, les échecs, le Power lifting, le Badminton, le Rafle et billard etc… – semblent revenir chères à l'état. Elles nécessitent effectivement beaucoup de moyens, en revanche, celles-ci sont considérablement à la hauteur sur le plan des résultats. Celles-ci sont limitées par des petits stages de formation de second plan, d'états généraux, d'affiliation, de disposer d'une voix lors d'assemblée générale….. Lorsqu'il s'agit de les mettre au même titre que les autres…le dos leur est tourné. Les cas du triathlon et du karaté qui n'ont reçu aucun soutien alors qu'ils avaient besoin d'un petit soutien, en est la parfaite illustration. Ces sports méritent donc, plus de considération, d'argent et de moyens en mesure de les voir se propulser davantage sur le plan mondial, mais pas de miettes. Ces derniers qui nous valent des satisfactions sont estimés à un niveau très en deçà de leur valeur. Certaines disciplines dont le football, semblent en tirer profit de cette situation qui, en fait, ne permet plus le progrès de notre sport. Le Rugby pour sa part, vient de bénéficier d'une invitation de la part de la confédération africaine pour prendre part au Sommet du Rugby Africain qui se tiendra du 27 février au 02 mars 2019 à l'hôtel Adam Park à Marrakech (Maroc). Au programme, une réunion du comité exécutif de l'association continentale, où plus d'une trentaine de présidents de fédérations de rugby africaines se donneront rendez-vous accompagnés de nombreux invités de marque du monde du rugby et du sport en général pour trois jours de débats, échanges et célébration du rugby africain….. probablement un début ..