Le bureau politique du Front du militantisme national (FMN) s'est réuni, hier, au sein de son siège à Aïn Benian (Alger) et abordé, comme unique ordre du jour, l'élection présidentielle du 18 avril prochain. Dans une déclaration au Temps d'Algérie, le président du parti, Abdellah Haddad, a affirmé que sa formation plaide pour le changement mais n'a pas encore tranché sa position définitive. «On va attendre la liste finale des candidats qui sera arrêtée par le Conseil constitutionnel pour se prononcer. On ne peut soutenir aucun candidat avant que son dossier ne soit accepté», a-t-il précisé. Le parti a appelé ses structures à se mobiliser en vue de soutenir le candidat qui sera choisi par la direction. «C'est l'avenir du pays et de la jeunesse qui se jouera ce 18 avril. L'enjeu est tellement important qu'il sera contre-productif de prôner le boycott du scrutin», a-t-il soutenu. Ainsi, le FMN est contre les appels du FFS et du RCD au boycott de l'élection présidentielle du 18 avril prochain. Pour lui, le boycott va contribuer à perpétuer le statu quo, alors que le pays a besoin de changement. «A qui profitera le boycott ?», s'interroge-t-il, répondant que cette option profitera aux partisans du statu quo.