L'inspecteur central des sciences islamiques et de philosophie au ministère de l'Education nationale, Daas Sid Ali, a affirmé hier, que le programme d'éducation islamique est conforme à cent pour cent à la religion, et ne porte en aucun cas atteinte au rite ibadite. Le ministère de l'Education Nationale répond aux accusations du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, et assure que le programme d'éducation islamique ne porte aucunement atteinte au rite ibadite. Appelant précédemment au changement du programme scolaire d'éducation islamique, Aïssa avait assuré que ce programme inculque aux enfants d'aujourd'hui les principes des gens spécialistes du «takfirisme». Il avait expliqué, à cet effet, qu'à cause de ces cours, il existe des personnes qui se permettent d'insulter la religion sans connaître les vraies valeurs de l'Islam. S'exprimant à ce sujet, l'inspecteur central des sciences islamiques et de philosophie au ministère de l'Education nationale, Daas Sid Ali, a affirmé hier, que le programme d'éducation islamique est conforme à cent pour cent à la religion, et ne porte en aucun cas atteinte au rite ibadite. «Les programmes enseignés en éducation islamique ne comportent aucun terme qui enseigne aux enfants les principes des gens spécialistes dans le takfirisme», a-t-il souligné. Et rappelle : «Le seul problème qui existait portant sur l'appartenance des ibadites aux Khawaridj, était enregistré en 2008 dans le manuel scolaire de deuxième année moyenne, mais il a été immédiatement retiré». Dans le même sillage, l'inspecteur central n'a pas exclu la possibilité que des enseignants puissent enseigner aux élèves ce genre d'idées, à cause de ses croyances et orientations religieuses. C'est dans ce cas, a-t-il poursuivi, que les inspecteurs interviennent. Le contrôle doit être régulièrement fait par les services du ministère de l'Education nationale, dans le but d'éviter tout malentendu. «Le ministère est intransigeant à l'encontre les enseignants qui nuisent par leurs propos au rite ibadite», a-t-il ajouté. Pour rappel, l'annonce de Mohamed Aïssa a été faite en même temps que la déclaration de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, sur l'interdiction de la prière à l'intérieur des classes. Cette polémique avait suscité la colère de larges pans de la société algérienne, particulièrement les islamistes. A ce propos, il y a lieu de rappeler aussi que cette polémique a été créée à cause du renvoi d'une écolière de l'Ecole internationale d'Algérie à Paris pour avoir fait la prière au milieu de la cour. A ce sujet, Benghabrit avait expliqué à la presse que les élèves vont à l'école pour étudier et qu'il existe les mosquées pour faire la prière. Ainsi, une polémique a éclaté dans les organes de presse ainsi qu'à travers les réseaux sociaux ou certaines chaînes de télévisions qui se sont emparées du sujet.