«Ils étaient déchaînés. Ils s'attaquaient à toute personne qui se trouvait sur les lieux» Le président de la JSK Cherif Mellal a fait des révélations fracassantes lors d'une conférence de presse tenue hier, au lendemain de son agression dans son bureau par un groupe d'individus à Tizi Ouzou. En se présentant devant un parterre de journaliste le visage tuméfié, le nez et le crane bondés d'un sparadrap, Mellal accompagné de l'ensemble de son staff dirigeant au club, n'est pas allé par trente six chemins pour dire que son agression a été préméditée, non sans jeter un vrai pavé dans la mare en accusant ouvertement certaines personnalités d'être impliquées dans cet acte. Relatant ce qui s'est passé, Mellal a révélé que son agression a été perpétrée par un groupe d'une vingtaine d'individus qui ont fait irruption dans le bureau de la JSK avant-hier matin, munis de chaînes et de différentes armes blanches. «Ils étaient déchaînés. Ils s'attaquaient à toute personne qui se trouvait sur les lieux. J'ai reconnu trois agresseurs dont le frère du joueur Mesbahi», révèle Mellal, non sans préciser que cette affaire n'a rien à voir avec la situation du joueur en question au sein de la JSK. «Je n'ai aucun problème avec le joueur Mesbahi. On l'a recruté au mercato dernier sans pour autant pouvoir le faire qualifier à la Ligue. J'ai discuté avec lui et on s'est mis d'accord pour qu'il s'entraîne avec la réserve», explique Mellal avant de révéler que «parmi les individus qui m'ont agressé moi et mes collaborateurs, certains sont très connus à Tizi Ouzou, pour avoir des accointances avec le président du COA, Mustapha Berraf. C'est lui qui les manipule pour des raisons politiques et il se réunit souvent avec eux ici même à Tizi Ouzou», révèle Cherif Mellal, qui a affirmé avoir saisi le wali de Tizi Ouzou, à propos de ce groupe d'individus. «J'ai interpellé le wali, mais il se trouve qu'il ne veut pas s'impliquer, car mois je ne marche pas avec eux. On m'accuse de soutenir Rebrab et bien je le dis haut et fort que moi je suis avec tout entrepreneur qui crée des richesses pour la Kabylie et pour toute l'Algérie», lance-t-il. Mellal a, par ailleurs, appelé à une marche populaire pour ce samedi 2 mars au niveau de la ville de Tizi Ouzou pour dit-il «dénoncer la violence et interpeller les pouvoirs publics sur le devoir d'assurer la sécurité à tous les citoyens». «J'appelle à une marche ce samedi à 11 heures dans la ville de Tizi Ouzou, car ce n'est pas possible de rester indifférent après ce qui s'est passé hier, au siège de la JSK. L'Etat doit assumer ses responsabilités et doit mettre fin au pratiques de ces individus qui sèment la terreur au vu et su de tout le monde», ajoute Mellal.