Le jeune et longiligne défenseur central de l'EN, Saïd Belkalem, est très conscient de l'importance de ce match aller contre le Burkina Faso et de la nécessité de réaliser un bon résultat cet après-midi à Ouagadougou, histoire de prendre option pour la qualification au Mondial brésilien avant le match retour prévu le 19 novembre prochain à Blida. «Nous avons tous conscience que c'est un tournant de notre vie. On ne joue pas une Coupe du Monde tous les mois. Le Brésil n'est pas loin. Jusqu'ici, nous avons fait un bon parcours, et je pense vraiment que nous méritons d'aller chercher cette qualification. Ça va être dur, mais nous allons tout faire pour y parvenir», a affirmé Belkalem au site officiel de la Fédération internationale de football (FIFA). L'ex-défenseur de la JSK s'attend à une rude confrontation face aux Etalons du Burkina Faso et leur redoutable ligne offensive. «Le point fort du Burkina Faso, c'est l'attaque. Ils ont des bons joueurs, vifs et rapides, un milieu de terrain très actif. Et leur charnière centrale est aussi très expérimentée. C'est une bonne équipe, et ils vont certainement nous poser des problèmes. J'espère que nous serons à la hauteur. Nous les avons déjà affrontés, et nous avons déjà une bonne idée de leur effectif et de leurs joueurs. Nous devons rester concentrés, et ne pas nous focaliser sur l'adversaire», souligne Belkalem qui a signé cet été un contrat de cinq ans avec le club italien de l'Udinise avant d'être prêté au club anglais de Watford. «Ça a été compliqué avec l'Udinese» «Ça a été compliqué avec l'Udinese. Il était prévu que je commence la préparation avec eux le 1er juillet, mais je m'étais engagé avec l'équipe nationale militaire pour la Coupe du Monde en Azerbaïdjan. Résultat, je suis arrivé avec plus de 20 jours de retard ! Tous les joueurs avaient suivi la préparation et le groupe était déjà formé», raconte le jeune défenseur central de l'EN, parti en seconde division anglaise pour ne pas chauffer le banc de touche à Udinese. L'entraîneur italien de Watford, Gianfranco Zola, l'a convaincu à rejoindre son équipe. «Il s'intéressait déjà à moi l'année dernière, et il a entendu parler de ma situation. Il m'a appelé pour connaître mes intentions. Je n'avais plus le temps de chercher un club, et comme on préparait les qualifications pour la Coupe du Monde avec l'Algérie, il était hors de question pour moi de passer six mois sur le banc, alors j'ai décidé d'aller en Angleterre, en prêt, pour avoir du temps de jeu», a indiqué Belkalem. «Je fais mes choix beaucoup en fonction de l'équipe nationale… J'ai toujours été prêt à faire des sacrifices pour mon pays», a-t-il conclu.