Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a mis en avant, à Houston, les différentes opportunités qu'offre le marché algérien, ses atouts et son potentiel, notamment dans les domaines de l'énergie, a indiqué un communiqué du ministère. «L'Algérie est un pays relativement jeune, en construction, doté d'un important potentiel en ressources, comprenant l'agriculture, une petite et moyenne industrie naissante mais en plein essor, une industrie lourde à dynamiser, et évidemment le secteur de l'énergie, avec ses différentes branches, qui constitue la colonne vertébrale de l'économie algérienne», a indiqué Guitouni, lors du Forum de l'énergie algéro-américain, organisé par le Conseil des affaires algéro-américain et la chambre de commerce bilatérale américano-arabe, avec le soutien de l'ambassade d'Algérie à Washington. Le ministre a également présenté le secteur de l'Energie comme le moteur de l'économie algérienne, et un jalon important dans le processus de diversification de son économie. «L'Algérie aspire, bien entendu, à diversifier son économie et œuvre à en faire une réalité, en s'appuyant sur les revenus générés par le développement de ses gisements d'hydrocarbures, au bénéfice du développement socio-économique du pays». Il a fait valoir les avantages appréciables de l'Algérie, comparée aux pays de la région, notamment grâce à l'accès à l'énergie sous ses différentes formes, mais aussi grâce à un atout capital dont dispose l'Algérie, celui d'une «main d'œuvre formée, de qualité et en majorité jeune», a-t-il précisé. Les avantages comparatifs de l'Algérie sont nombreux, a ajouté le ministre, qui a relevé son étendue territoriale et sa position géostratégique très favorable. Il a, notamment, insisté sur la stabilité du pays : «L'Algérie est un pays stable, et la sécurité est assurée à un haut niveau dans toutes les régions du pays, et notamment les zones hydrocarbures». En effet, le ministre a insisté sur la sérénité du climat des affaires qui est, a-t-il ajouté, «consubstantiel à une stabilité politique et institutionnelle, et sur ce plan, l'Algérie offre toutes les garanties de sérénité aux investisseurs». Il y a lieu de noter que le discours de Guitouni s'est articulé autour de quelques potentialités importantes, marquant les opportunités que les investisseurs étrangers, et notamment américains, peuvent saisir dans le domaine minier algérien, et qui donnent un aperçu sur l'ampleur des partenariats qui peuvent être conclus, en matière d'exploration et de développement dans l'amont pétrolier et gazier. A ce titre, il a fait savoir que le domaine minier hydrocarbures national s'étend sur plus d'un million et de demi de kilomètres carrés, réputé encore largement peu exploré, relativement à une densité de forages au kilomètre carré loin des standards internationaux. Selon lui, 70% du domaine minier demeure sous exploré. S'agissant des réserves en place de pétrole et de gaz, elles sont, a-t-il estimé, «importantes», qu'il s'agisse d'hydrocarbures conventionnels ou non conventionnels.