Le ministre de l'Energie souligne la nécessité de l'extension du parc automobile utilisant le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) et assure que cette nouvelle procédure réduira la facture d'importation du carburant. Présidant, hier, la cérémonie d'ouverture de la conférence sur la maîtrise de l'énergie dans un contexte de transition énergétique, Mustapha Guitouni a mis en exergue les mesures prises par son département pour réduire la facture de l'importation des hydrocarbures, dont la généralisation des centres de conversion en Gaz de pétrole liquéfié (GPL) à travers tout le territoire national. Dans cette optique, l'orateur a fait savoir qu'un plan été élaboré par le gouvernement pour la promotion des énergies renouvelables, telles que l'énergie solaire. La promotion des matières disponibles et les moins polluantes, à l'instar du GPL et du Gaz naturel comprimé (GNC), a-t-il poursuivi, a pour but de réduire la consommation du diesel et de l'ESS. «Nous visons à équiper en GPL les bus de transport dans les grandes villes et 120.000 voitures chaque année», a-t-il précisé. Suite à ce projet, un impact positif sera constaté sur l'économie nationale, la santé des citoyens ainsi que sur l'environnement. A ce jour, le ministère de l'Energie compte pas moins de 400.000 véhicules convertis en GPL, alors qu'un autre programme sera prochainement appliqué, touchant 1million de véhicules d'ici 2021. En outre, le ministre a assuré que le plan d'action de l'efficacité énergétique concerne tous les départements et pas seulement celui de l‘énergie, car il favorise l'adoption d'un meilleur comportement pour réduire les émissions du gaz à effet de serre. Selon lui, le contrôle énergétique fait partie des principaux axes de la transition énergétique. A cet effet, le ministre a estimé obligatoire d'élargir son utilisation pour diminuer la grande consommation énergétique enregistrée et causée par plusieurs facteurs, dont l'augmentation du taux de natalité, l'évolution industrielle et l'élargissement du parc urbain. «Faire baisser le taux de consommation énergétique permettra à l'Algérie d'économiser 25 milliards de dollars», a-t-il signalé. Il ajoute : «Notre pays s'est lancé en force dans le domaine de la transition énergétique, sans avoir à laisser les hydrocarbures». Lancé l'année dernière lors d'une conférence sur l'efficacité énergétique, ce programme est mis en place en coordination avec les autres secteurs, dont les Collectivités locales, l'Habitat, le Transport, l'Industrie, la Santé… A ce propos, il a révélé que plus de 80% de l'énergie produite dans le pays est consommée au niveau des Collectivités locales. «Nous devons être à la hauteur des exigences à travers la rationalisation des niveaux de consommation et l'amélioration énergétique, notamment dans les bâtiments administratifs et publics, les logements sociaux, les écoles et les mosquées ainsi que dans l'éclairage public en tant que principaux sites de consommation», a-t-il assuré. Ces démarches, a-t-il ajouté, contribueront à une meilleure gestion des ressources énergétiques et permettront aux Collectivités locales de réaffecter les fonds couvrant la consommation non maîtrisée actuellement au financement de projets locaux, à l'image de la rénovation et la mise en service des réseaux d'éclairage public par les énergies renouvelables. Soulignant que les hydrocarbures sont une source qui risque de disparaître avec le temps, il a expliqué que le plan de l'Etat consiste à se tourner vers les sources d'énergies renouvelables.