Le film documentaire «Tadeles… ville millénaire» du réalisateur Salah Boufellah sera projeté en avant-première, fin mars courant à Alger, avant son lancement officiel à partir de Boumerdès, a-t-on appris mardi de son réalisateur. «Le documentaire, d'une durée d'1h30mn, sera projeté fin mars courant au niveau de l'une des salles de la capitale», a indiqué à l'APS, Salah Boufellah, en marge de la clôture du Festival national des innovations audiovisuelles des jeunes, organisé dernièrement à Boumerdès. Selon son auteur, cette œuvre, dont la sortie des nimbes a pris six ans (soit 4 années de recherches et 2 ans de prises de vues) «est une invitation à une immersion dans l'histoire millénaire de l'antique Rusucus (nom phénicien de Dellys) ou Tadeles (son appellation en Tamazight)». En effet, le film se veut une exploration de ce passé millénaire, traversé par nombre de civilisations (phénicienne, romaine, islamique, ottomane), avant la conquête française. M. Boufellah a souligné, à ce propos, son attachement, dans la réalisation de ce film, à s'appuyer sur des sources et référents historiques dont «des voyageurs connus ayant traversé cette ville tout au long de son histoire», outre des historiens et des chercheurs, et autres manuscrits et cartes dédiés à la région. Le réalisateur n'a pas manqué, en outre, de souligner la mise à contribution dans la réalisation de ce film documentaire, des plus récentes techniques en vigueur en matière de cinématographie, outre les témoignages de dizaines d'historiens, architectes urbanistes et autres bureaux d'études. A cela s'ajoute la représentation d'un nombre de scènes historiques en mettant à contribution quelque 58 comédiens, outre l'exploitation des techniques en 3D et d'un drone dans la prise de certaines vues de ce film, tourné simultanément à Dellys, Alger, Béjaïa et Tlemcen. Toujours selon Boufellah, cette œuvre artistique, réalisée en partie avec un soutien du ministère de la Culture, et une promesse de contribution de la part de l'Assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès et de l'association locale «Delphine», se veut également «une participation à la mise en lumière de l'histoire de l'Algérie, tout en offrant l'opportunité aux jeunes chercheurs pour en tirer profit».