Le dernier mot reviendra à l'assemblée générale de la FAF. Les deux premiers bilans de Zetchi sont passés comme une lettre à la poste, mais les membres de l'AG pourraient lui tourner, à présent, le dos, car l'heure du retournement de veste a sonné. Le Bureau Fédéral de la FAF que préside Kheïreddine Zetchi va-t-il aller au bout de son mandat qui expirera en mars 2021 ? Des voix commencent déjà à réclamer le départ de Zetchi et de son équipe que le ministre de la Jeunesse et des Sports sortant, El-Hadi Ould Ali, avait imposés, d'après les confidences de l'un des membres de la commission électorale de mars 2017, Mohamed Zerouati en l'occurrence. Zerouati s'est tu pendant deux ans avant de profiter du vent du changement, qui souffle comme jamais sur notre pays, pour sortir de sa réserve, de sa léthargie. Outre Zerouati, qui a tout cautionné au même titre que les autres membres de cette commission électorale, hormis bien évidemment Ali Baâmar, ayant eu le courage de se retirer pour ne pas cautionner l'ingérence du MJS, un autre fantasque président de club, à savoir Chérif Mellal de la JS Kabylie, réclame haut et fort la destitution de Zetchi, porté à la tête de la FAF par les pouvoirs publics, ainsi que son prédécesseur, Mohamed Raouraoua, avide certainement de revenir au bercail. Le départ du président de la FAF s'est ajouté, ces derniers jours, à la plate-forme des revendications des manifestations populaires qui secouent notre pays depuis le 22 février. Le dernier mot reviendra à l'Assemblée générale de la FAF. Les deux premiers bilans de Zetchi sont passés comme une lettre à la poste, mais les membres de l'AG pourraient lui tourner, à présent, le dos, car l'heure du retournement de veste a sonné. D'aucuns estiment que les présidents de clubs et de Ligues, en place depuis longtemps, ne doivent pas être épargnés par le changement. Notre football, rongé par la corruption, le dopage et la violence, a aussi besoin de sang neuf.