La Tunisie, à la présidence tournante de la Ligue arabe, avait annoncé qu'elle entendait coordonner avec les autres nations arabes, pour répondre aux conséquences de la décision de Donald Trump… La reconnaissance par Washington de la souveraineté d'Israël sur le Golan occupé interpelle la communauté mondiale, dont arabe. Le sommet annuel des nations de la Ligue arabe a lieu hier, à Tunis. Les conséquences de la reconnaissance illégale par le président américain de la souveraineté israélienne sur le Golan sont concernées par les discussions. Présent pour ce sommet, le roi Salmane d'Arabie saoudite a dit, hier, qu'il rejetait toute mesure impactant la souveraineté de la Syrie sur le Golan. Il a aussi réitéré le soutien saoudien à l'établissement d'un Etat palestinien en Cisjordanie et Ghaza, avec Jerusalem-Est pour capitale. La Tunisie, à la présidence tournante de la Ligue arabe, avait annoncé vendredi, qu'elle entendait coordonner avec les autres nations arabes, pour répondre aux conséquences de la décision de Donald Trump concernant la souveraineté d'Israël sur Golan. Nous allons travailler avec nos homologues des pays arabes et avec la communauté internationale, pour maîtriser les répercussions de cette décision dans les différents forums régionaux et internationaux, a dit le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, s'adressant à ses homologues de l'organisation régionale. La décision de Donald Trump, en rupture avec la communauté internationale, a été condamnée par les pays qui estiment que le Golan fait partie du territoire de la Syrie, Etat suspendu par la Ligue arabe depuis huit ans en raison de la guerre. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Ibrahim al-Assaf, a déclaré quant à lui, que son pays soutenait l'intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu'une solution politique négociée dans ce pays. Le président américain mène une politique hostile aux pays musulmans, caractérisée par la reconnaissance illégale d'El Qods occupé capitale d'Israël. Il a annulé l'aide financière aux palestiniens et fermé le bureau de l'OLP à Washington. Le président américain a retiré son pays de l'accord avec l'Iran, et reconnu la souveraineté d'Israël sur le Golan colonisé. La communauté mondiale, dont la Ligue arabe, dénonce la décision illégale du président américain qui ne respecte pas le droit des peuples à l'indépendance, et opte pour la colonisation. Le président américain vole au secours du premier ministre d'Israël, Netanyahu, pour gagner les élections législatives anticipées d'avril, et échapper au procès pour corruption. La politique hostile lancée par Washington contre les pays musulmans est conçue au bénéfice du premier ministre d'Israël. Celui ci continue la colonisation des terres de la Palestine, dont El Qods.