Le meneur de jeu de l'EN, Sofiane Feghouli, attend avec impatience le déterminant match retour contre le Burkina Faso, prévu le 19 novembre prochain à Blida. «Je suis pressé de jouer ce match retour. Je veux le jouer aujourd'hui même», a avoué Sofiane Feghouli dans un entretien accordé à la Gazette du Fennec, tout en regrettant la défaite concédée à Ouagadougou. «C'est embêtant de perdre de cette manière. A tête reposée, je pense qu'on ne doit s'en prendre qu'à nous-mêmes, car on a eu l'occasion de tuer le match, mais on ne l'a pas fait. Il ne faut se focaliser sur l'arbitrage. Si on avait concrétisé les occasions qu'on s'est procurées, le penalty accordé aux Burkinabés en fin de partie serait anecdotique. On doit se concentrer sur le match retour et corriger ce qui n'a pas marché lors du match aller. Si on gagne 1-0 au retour, ça nous suffira, on en est conscients», a indiqué Feghouli, «impressionné» par la chaleur ayant sévi à Ouagadougou lors de la première bataille contre les Etalons, jouée dans l'après-midi. Le milieu de terrain de Valence estime que l'élimination le 19 novembre prochain ne peut être un drame national. «Si on perd et que l'on se fait éliminer, c'est que le Burkina Faso aura été plus fort, mais parler de drame national c'est exagéré. Il y a des choses bien plus dramatiques, comme les accidents de la circulation ou le cancer. Les Burkinabés s'appuient sur de fortes individualités, mais on est aussi solides et on reste déterminés à l'emporter et à se qualifier. On va tout donner pour arracher la qualification. On doit hisser le niveau collectif et individuel pour y parvenir. A l'aller, on a joué en pleine après-midi, sous un soleil de plomb, c'était éprouvant. On verra ce que vaut cette équipe du Burkina Faso en novembre prochain, à Blida, en nocturne », lance la nouvelle coqueluche des Verts, qui a retrouvé le chemin des filets à Ouagadougou où il a fourni une belle prestation en seconde mi-temps. L'ancien meneur de jeu de Grenoble veut devenir «le meilleur» chez les Fennecs et aspire même à porter le brassard de capitaine. «Ce sera un honneur pour moi», a-t-il avoué.