Les travaux étant terminés à 100%, cette mégastructure attend, en effet, son inauguration, retardée vraisemblablement par la «Révolution du 22 février». De source officielle, la nouvelle aérogare internationale d'Alger est fin prête pour entrer en service. Les travaux étant terminés à 100%, cette mégastructure attend, en effet, son inauguration retardée vraisemblablement par la Révolution du 22 février». Bien que la Direction générale n'avance aucune date dans ce sens, se contentant d'affirmer la livraison du projet depuis quelque temps déjà, l'on apprend toutefois sa mise en fonction d'ici peu. Annoncée pour le début de l'année en cours, l'inauguration de la nouvelle aérogare, deuxième plus important aéroport du continent, laisse planer des interrogations sur ce retard. D'autant plus qu'il est attendu de sa mise en service un impact économique non négligeable pour le pays et qui permettra, par ailleurs, la création d'un nombre d'emplois considérable. Pour rappel, l'enveloppe financière allouée aux travaux d'extension de l'aéroport Houari-Boumediene a été estimée à 8.000 milliards de centimes. S'étendant sur une superficie de plus de 20 hectares, il comprend un parking de 4500 places, trois hangars pour les avions, 120 points d'enregistrement et 84 guichets de contrôle. Il y a lieu également de rappeler que le projet a été confié à l'entreprise étatique chinoise Cescec, prévoyant une capacité de 10 millions de voyageurs par an. Actuellement, plusieurs projets de commodités, notamment les voies de communication et de transport reliant la nouvelle aérogare au centre de la capitale sont en cours de réalisation. En plus des lignes de bus et taxis, on citera le projet d'extension de la ligne de métro El Harrach-aéroport, d'une distance de 9,5 km, confié au groupe Cosider, et qui sera livré au plus tard durant le premier trimestre 2020. Parallèlement, une ligne de chemin de fer est également prévue pour relier l'aéroport à partir de Bab Ezzouar sur une distance de 3 km, dont un tunnel de 1,4 km.