Ces familles, qui habitaient notamment à Bad Djedid (Haute Casbah) et les rues Hocine Bourahla et Brahim Hadjout, dans la Basse Casbah, ont déménagé vers de nouvelles citées sises à Ouled Fayet (Ouest d'Alger), après que leurs habitations aient été classées «rouge 5». Les opérations de relogement ont repris dans la capitale. A la Basse Casbah notamment, qui a connu tout récemment un drame, avec l'effondrement d'un immeuble faisant 5 morts. Un total de quatre-vingt et une (81) familles, qui résidaient dans des habitations classées «rouge», sises à La Basse Casbah, ont en effet bénéficié hier de logements, dans le cadre de la 1re phase de la 25e opération de relogement, lancée en urgence par les services de la wilaya d'Alger, au profit des habitants des immeubles menaçant ruine. Ces familles, qui habitaient notamment à Bad Djedid (Haute Casbah) et les rues Hocine Bourahla et Brahim Hadjout, dans la Basse Casbah, ont déménagé vers de nouvelles citées sises à Ouled Fayet (Ouest d'Alger), après que leurs habitations aient été classées «rouge 5». Selon l ‘APS qui s'est enquit de l'état de la vétusté et de l'exiguïté de leurs habitations, ces dernières ne disposent d'aucun moyen de confort et de salubrité, tel que fut le cas pour un bidonville qui était, depuis deux décennies, un centre de transit abritant (5) familles. M. Ziane Mustapha, chef d'études à la Circonscription administrative de Bab El Oued, a indiqué que ce type d'immeubles menaçant ruine connaîtra «le même sort», ajoutant que toutes les bâtisses seront récupérées par le ministère de la Culture aux fins de rénovation. Quant aux immeubles datant de l'ère coloniale, poursuit le responsable, «la majeure partie sera fermée, ensuite soumise à une contre-expertise qui sera menée par les services concernés qui décideront de leur sort», a-t-il précisé. A «Dar Sedka», sise 5 Rue Cheikh El Kinai, mitoyenne de Dar Hassen Pacha, à la Basse Casbah, deux familles ayant habité les lieux depuis 1962 ont été relogées. Selon les habitants, cette bâtisse à l'architecture ottomane, «était destinée», à «être transformée en musée». Malgré la satisfaction qui s'affichait sur les visages des familles relogées, il n'en demeure pas moins que beaucoup d'autres cas se sont plaints de «la mauvaise évaluation» de l'état de leurs bâtisses, tels que l'immeuble datant de l'ère coloniale sis 7, Rue Ahmed Bouzrina, et qui a été classé «rouge 5», lors du constat réalisé par des représentants de la wilaya et de la daïra. Il convient de souligner que la 1re phase de la 25e opération de relogement se poursuivra jusqu'à dimanche prochain, et verra le relogement de plus de 200 familles, y compris celles des immeubles situés à rue Tamglit qui a connu, vers la fin du mois écoulé, l'effondrement d'un immeuble ayant fait 5 morts parmi les habitants, tout récemment. L'ex-wali d'Alger, qui a voulu se déplacer sur les lieux du drame a, pour rappel, été chassé par la population, et a été juste après démis de ses fonctions.