Le wali d'Oran avait déclaré que toutes les conditions étaient réunies pour que «la prochaine édition des Jeux méditerranéens soit une réussite». La prochaine édition des Jeux Méditerranéens se passera à Oran (Algérie) en 2021 ; elle se profile, elle représente non seulement un rendez-vous important pour les athlètes du bassin méditerranéen, mais aussi un défi à relever pour le sport algérien à la recherche de son standing. Cette compétition interviendra donc une année après la plus grande manifestation de la planète prévue en 2020 à Tokyo au Japon, et trois années avant celle de 2024 qu'organisera la capitale française (Paris). Une opportunité inouïe donc pour mieux entreprendre les deux compétitions. Le premier responsable du secteur, Bernaoui Raouf, avait a déclaré lors d'une réunion de coordination avec les membres du comité d'organisation des Jeux méditerranéens d'Oran (COJM), en présence de Mustapha Berraf, président du Comité olympique et sportif algérien et vice-président des JM-2021, «nous sommes à vingt-six mois du lancement de la 19e édition des JM, un défi pour l'Algérie, pays habitué à organiser de grands évènements sportifs d'envergure africaine et internationale». D'autres responsables du sport national n'arrêtent pas aussi de nous lancer que ce sera la véritable relance du sport algérien qui peine à trouver ses marques. Pour ces derniers, «l'Algérie s'engage à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette manifestation importante pour les athlètes de la Méditerranée, soit trois années avant le déroulement des JO de Paris». Le premier responsable du sport a aussi mis en avant la nécessité de conforter les recommandations de la convention mondiale du sport. En revanche, la réhabilitation de certains sites de compétition et le nouveau complexe de la ville d'Oran nous poussent à croire que cette ville sera à l'honneur le jour J. D'ailleurs, un budget a été spécialement alloué à cette occasion et l'on s'attelle à tout mettre en place pour qu'au jour J, la ville soit fin prête. Pour sa part, le wali d'Oran avait déclaré que toutes les conditions étaient réunies pour que «la prochaine édition des Jeux méditerranéens soit une réussite». Par ailleurs, il est prévu également de procéder à la réhabilitation, ou tout au moins à la mise à niveau, des infrastructures sportives existantes, à l'image de la piscine olympique de M'dina J'dida ou du club de tennis de St-Hubert. Le wali d'Oran avait lancé le pari que toutes ces infrastructures seront prêtes avant la date butoir, de manière à ce qu'il n'y ait pas d'embûches ni de travaux bâclés. Il est à noter que la ville d'Oran se transforme de jour en jour, au gré des chantiers lancés un peu partout. La ville compte plusieurs hôtels de standard international comme le Sheraton, le Four Points, le Méridien, l'hôtel Royal et la chaîne Ibis. D'autres hôtels du même standing devraient être livrés avant 2021. Toujours concernant les chantiers en prévision de cette grande manifestation, même son de cloche chez le ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a déclaré qu'Oran avait «tous les atouts pour faire de ce rendez-vous sportif une totale réussite». C'est surtout au niveau de la commune de Bir El Djir (Oran-Est) que les travaux s'effectuent. Un gigantesque stade olympique, d'une capacité d'accueil de 40 000 places, est en cours de réalisation. Le chantier tire quasiment à sa fin, avec un taux d'avancement atteignant les 90%. Il devrait être livré avant la fin de l'année. Il est aussi question d'un village méditerranéen pour accueillir les milliers de sportifs de diverses nationalités. Raouf Salim Bernaoui avait également indiqué que le budget prévisionnel de la 19e édition des Jeux méditerranéens d'Oran (25 juin-5 juillet 2021) est estimé à 75 millions de dollars, appelant le comité d'organisation à aller plus vite pour la réussite de cet évènement. Cette 3e réunion de coordination a enregistré la présence également du directeur général des JM-2021, Mohamed El-Moro, du directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya d'Oran, Badreddine Gharbi, du représentant du wali d'Oran ainsi que du directeur du complexe olympique d'Oran, Salim Iles.