Ces derniers temps, l'incivisme gagne de plus en plus du terrain. Et malheureusement, ce sont les édifices publics qui sont ciblés, mais les responsables locaux et certains habitants continuent à observer le silence face à ce fléau de destruction de l'aire de jeux. En effet, en plus de certains stades de proximité, les aires de jeux éparpillés à travers différents quartiers de la ville de Chlef sont pratiquement tous dans un état de dégradation avancé. En effet, toutes les aires de jeux, réalisées au cours des cinq dernières années seulement, au niveau des zones à forte concentration de la population se trouvent dans un piteux état en raison notamment des actes d'incivisme perpétrés par des individus ne jouissant d'aucun sens du mode de la culture. Ces petits espaces de loisirs, pour enfants pour lesquels d'importants apports financiers ont été dégagés pour leur réalisation, ont été gratuitement et tout simplement dégradés par les adeptes de l'incivisme et de sa fratrie au détriment de toute une population. Il est navrant également de constater le déplorable état des stades de proximité qui a nécessité une enveloppe financière conséquente pour leurs réalisation. Ces petits stades sont totalement dégradés à l'image de celui de la cité Charra où le grillage et les poteaux ont été carrément arrachés et les filets de buts volés. Par ailleurs le jardin public du centre ville de Chlef, est devenu un lieu de la délinquance. Malgré sa restauration il-y-a quelques années, il est devenu donc un lieu de prolifération des maux sociaux fréquenté quotidiennement par les voyous et les repris de justice. Plus qu'un espace insalubre et non sécurisé, ce jardin public est devenu, par la force des choses, un lieu de débauche qui attire toute sorte de délinquants. Les riverains dénoncent des comportements «d'effronterie, de malveillance…» et ils décrivent même des scènes désolantes voire même choquantes qualifiées d'«outrage public à la pudeur». «Nous croisons au quotidien des couples et de petits groupes de jeunes éternellement désœuvrés, dont la notion de civisme ne fait pas son chemin chez eux. Le ras-le-bol des riverains était largement partagé. Il est temps, donc, de mettre en place un dispositif adéquat pour protéger ces infrastructures de distraction. Toutefois, les Chélifiens reconnaissent que ces comportements sont difficilement appréciables et traitables par les services de sécurité. Selon les riverains, ce genre de réalisations nécessitent un entretien permanent pour ne pas dire quotidien. Pourquoi ne pas faire employer des agents, gardiens et jardiniers, à temps plein, dans le cadre de l'emploi de jeunes. Sa prise en charge doit se faire d'une manière effective et sérieuse car concevoir une aire de jeux et/ou un espace vert pour qu'à la fin il soit abandonné à son triste sort est synonyme d'inconscience de la part des pouvoirs publics.