Il y a 46 ans, le 27 décembre 1978 à 4 h 00 du matin, disparaissait le Président Houari- Boumediène pour une raison à ce jour controversée, qui pose des questions, restées sans réponse, sauf à dire que c'est une maladie rare, une maladie dite de Walenström, mais que d'autres imputent à un assassinat, avec des supputations et des versions, non fondées à ce jour, d'empoisonnement. Toujours est-il qu'encore très jeune, il avait 46 ans, personne n'aurait pu dire qu'il était malade et qu'il traînait une quelconque pathologie. Son état s'est soudainement déclenché en octobre 1978, et l'a emporté en seulement trois mois. Cette maladie «mystérieuse», rare quand même, est bizarre ! Est-il à supposer, à imaginer que ce mal bizarre, lui était alors spécialement destiné ? Si l'opinion publique part sur cette base, alors penser à un attentat n'est pas loin. En plus, le médecin-chef russe qui avait tenté de soigner le président, aurait écrit dans un livre «qu'il y a quelqu'un quelque part, qui aurait aidé le président Boumediène à rejoindre l'au-delà». On ne saura jamais ce qu'il en a été réellement. Triste anniversaire cette année 2024 de sa mort Parti à l'âge de 46 ans, il y a en effet 46 ans ! Un chiffre commun entre la fin de sa vie et à l'actuelle date de 27 décembre 2024. Les algériens, âgés de 46 ans ne l'ont pas connu. Ils ont en entendu parlé. Ils ont lu des écrits, des ouvrages. Et pourtant son nom reste toujours ancré dans la mémoire populaire, même si c'est difficile de comprendre, que depuis 1978, Il reste quand même «vivant» dans le coeur de la majorité de son peuple. Cette reconnaissance populaire, cette opinion positive, fait mentir, en ce qui le concerne, ce que disait Lamartine à savoir que «l'oubli drape les morts d'un second linceul. Il n'est jamais tombé dans l'oubli, alors même qu'il n'a gouverné le pays que pendant treize ans. Il a laissé une image de marque indélébile. Au pays colonial, en France, l'on parle des « trente glorieuses», mais ici en Algérie, il est question des «treize glorieuses», avec un objectif de rendement, de développement et de prospérité. Depuis 1978, plusieurs présidents se sont succèdés pour gérer le pays, mais il faut le reconnaître, c'est un constat, aucun n'aura marqué la vie nationale comme lui et le peuple en parle. Il y a en effet, des noms, des visages, des personnes, des parcours qui frappent les esprits et qui restent dans les mémoires. Le sien aura marqué la vie algérienne, alors même que le système à cette période, aurait voulu, comme ça se fait en général partout dans le monde par les présidents en exercice, que les faits positifs et les réalisations du prédécesseur, ne soient plus cités, et sans bousculer le quotidien de la vie, son nom s'effacera lentement. Toutefois, chose rare, et sans vouloir ici tomber dans une quelconque flatterie, il faut reconnaître que depuis l'avènement de l'actuel président Abdelmadjid Tebboune, un vent nouveau a soufflé dans le pays. Les choses changent, et font qu'au contraire de la période qui a suivit la disparition de Boumediène, on parle de lui, des colloques, des forums, des réunions, des expositions sont organisées ici et là. Le pouvoir actuel, quoique certains veulent en dire, en «réhabilitant» le nom de Boumediène, aura marqué son sillon, son passage, son empreinte, celle d'avoir fait revivre la mémoire du seul président aimé par la majorité des algériens, dont ils se sentent orphelins, encore aujourd'hui. A noter que Salah Goudjil, le président du Conseil de la nation avait, de son côté, lors d'un de ses devoirs électoraux, confirmé cette nouvelle donne qui lui faisait dire que « Novembre est de retour» et d'ajouter «Boumediène est de retour». Même si cela parait anodin pour tout un chacun, le fait d'avoir fait revivre officiellement le nom du défunt président, restera dans notre histoire, et dans les esprits. Il suffira juste de poser la question pour avoir unanimement la réponse réelle fondée. Et, encore une fois, sans aucune espèce de flatterie, il est clair que c'est le président Tebboune qui l'aura permit. Nous ne parlons ni de politique, ni de réalisations, ni d'économie, ni de société, ni de développement, de gestion, mais seulement du nom d'un homme qui lui aussi, d'une autre façon, aura marqué durablement l'histoire du pays. La «déboumédiénisation» n'a eu donc qu'un temps, même si elle a commencé presque de suite après la mort du président, et les algériens se sont évidemment posé la question et ont fait ce regrettable constat. Cette décision politique de la «déboumédiénisation» est allée jusqu'à décimer les nombreuses sociétés nationales, créées par le défunt président. Des sociétés qui fonctionnaient bien, qui étaient rentables et dont le peuple en était fier. Ces sociétés ont été bradées au dinar symbolique, cédées ici et là, d'autres auront été scindées en plusieurs minuscules entités, sans envergure. La rumeur dira qu'il y avait au pays, soixante dix sociétés qui auraient été divisées en plus de quatre cent cinquante petites unités. A ce sujet, il est à noter une déclaration de mme Anissa Boumediène qui disait : «rien que la société Sonatrach, dont on disait qu'elle était la tête pensante de l'Opep, a été atomisée en dix sept autres sociétés». Depuis cette déclaration, bien sûr Sonatrach reste le fleuron de grosse industrie du pays et emploie des milliers de personnes et a aussi élargit ses activités. En tous cas, hormis cette société nationale, pour les autres ça aura été un vrai gâchis. Peut-être que la succession craignait que le nom de Boumediène ne lui fasse de l'ombre ? Pendant plusieurs années, son nom n'était plus prononcé sauf évidemment dans les cercles privés, dans les familles, dans les cafés mais rarement à titre officiel. Il a fallu attendre ces toutes dernières années pour qu'enfin, une ouverture se fasse d'emblée à la grande satisfaction de la population, des «fans» du président et aussi de sa famille. C'est d'une grande importance. Parler, citer le nom de Houari Boumediène, c'est ressentir cette bouffée de fierté, de respect, d'admiration envers cet homme qui a tout donné à l'Algérie, autant sa vie que son parcours, sa force, sa jeunesse. Toute sa vie était l'Algérie, et rien d'autre, tant et plus que son nom est devenu une référence, qui fait dire, même à ce jour, que c'était une belle période, vérifiée par l'adage qui fait dire que «c'était mieux avant». Mieux avant alors que le pays manquait de bien de choses, et même que le manque, d'une façon générale, était palpable, dans différents domaines. Bien sûr, les équipes de gestion de l'Etat, autour du président, oeuvraient pour trouver des solutions aux problèmes posés, puisque le pays venait de naître et qu'il fallait tout construire. Est-ce que les habitants se contentaient de peu, selon ce qui était possible, dans l'actualité en rapport aux progrès de nos jours ? Cette période certains la qualifient de rigoureuse voire de «sévère», d'autres lui prêtent des velléités voire un pouvoir absolu, oubliant que le pays sortait de près de huit années de guerre, avec un exode massif de fonctionnaires et par-là, une absence totale d'agents compétents, qualifiés, prêts à prendre la suite. Il n'y avait rien de stable, aucune structure moderne, aucune entité ni économique, ni industrielle: il fallait tout reconstruire après le départ de la France coloniale. Cela n'aurait jamais pu être fait dans un climat de chaos, de tâtonnements, de médiocrité et de fatras administratif. Il fallait des institutions d'urgence avec des pouvoirs d'ordre et de discipline. Cela étant, on a remarqué qu'il avait réussit à mettre en place des institutions et à construire un état digne de ce nom. Plus tard, la population l'a bien compris et c'est d'ailleurs avec affection que l'opinion populaire l'appelait tout simplement «Boum», ou le «Zaïm». C'est dire tout le respect et la reconnaissance. Pendant la gestion Boumediène, l'Algérie pesait de tout son poids notamment à l'international. Elle était, là aussi, respectée et écoutée. Il faut se souvenir que durant cette ère, l'Algérie restait la «Mecque» des révolutionnaires et entres autres considérations, était connue pour cela, et où pouvaient trouver refuge tous les mouvements dont l'objectif était l'indépendance. Oui, un pays haut de prestige. D'ailleurs un chef révolutionnaire en réponse à un journaliste dira que «les musulmans vont à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération, vont à Alger». Cette réponse s'explique que l'Algérie, sous Boumediène, était toujours du côté des peuples opprimés. Ce principe l'est encore aujourd'hui. C'est ce qui fait que l'animosité de quelques pays est flagrante et continuelle envers le pays, outre le fait bien sûr que l'Algérie de nos jours, n'est plus celle des années qui ont suivi l'indépendance. Elle se développe, sur le plan intérieur, consolide les acquis sociaux pour les citoyens, elle a reprit sa place sur le plan international, se distingue sur ses positions au sein de l'ONU. C'est ce que pensait le défunt président Boumediène dans les grandes lignes, en ce sens que lui-même gardait une vision à long terme, et disait entres autres qu'un drapeau, un hymne et même un territoire ne suffisent pas à une réelle indépendance, s'il n'y a pas une approche vers une autosuffisance en particulier, en des domaines déterminés. C'est dans cet ordre d'idées, qu'il voulait des structures, des bases, une administration compétente qualifiée, des assises et aussi une union nationale, une unité de tous avec un regard vers le même horizon, surtout quand on sait que l'Algérie comptait, au lendemain de l'indépendance, près de 90% d'analphabètes. C'est dire l'immense chantier qui, en son temps, attendait le président, surtout avec la mentalité de la continuelle indiscipline, reconnue par le peuple algérien lui même pour lui même, et ça se traduit encore de nos jours quand on voit les nombreuses dérives, le laisser-aller et cette médiocrité pleine d'incivilités dans les villes. A suivre… Mohamed Seghiouer Ce qui est réconfortant quand même c'est que les algériens se reconnaissent dans cette indiscipline et acceptent en même temps, cette » sévérité » , cet autoritarisme attribué à Boumediène, ce qui montre l'intelligence de ce peuple fier et noble, patriote et jaloux de son unité et de ses frontières ( n'en déplaise à un certain écrivain, aujourd'hui incarcéré .) Il fallait de la rigueur, de la fermeté, et ne pouvait en être autrement compte tenu de l'état dont se trouvait le territoire à l'indépendance. C'est la disparition du président qui reste en un éternel regret, car parti bien trop tôt, à peine âgé de 46 ans, et avec à peine treize années de pouvoir. Une action inachevée, un destin brisé, un amour fracassé entre le peuple et son président. C'est cette force mentale, cette rupture « charnelle « , aujourd'hui encore, qui aura galvanisé plus encore, l'aura dont bénéficie Boumediène qui, et ce n'est plus à démontrer, aimait plus que tout, son peuple. Rares sont les présidents de pays qui seraient partis sans laisser une postérité, sans laisser un patrimoine, une maison, un véhicule, des avoirs financiers. Lui est parti sans rien laisser! Rien! Seulement, son intégrité, son honnêteté, son action pour le pays et pour le peuple et puis aussi, un nom prestigieux, qui restera pour l'éternité dans le coeur et dans l'esprit algérien. Et à ce titre, l'opinion publique se pose la question de savoir, à la cadence où le président menait le pays, que serait-il devenu si Boumediène avait vécu plusieurs années encore ? Oui, il a tout donné au pays, sa jeunesse, sa vie, sans pratiquement jamais de congé, jamais de repos, un infatigable » bosseur », à la hauteur de sa noble tâche. Que ce soit son enfance ( il avait 13 ans lors du massacre du 8 mai 1945), sa jeunesse, sa maturité, la guerre, l'armée, et la présidence , autant d' étapes qui ont toujours été pleins de patriotisme, d'amour pour le pays et pour le peuple, de privations, de volontariat et de luttes contre la colonisation. Il n'y a jamais eu de défaillance. Faut-il parler des quelques malheureux 650 dinars retrouvés sur son compote Ccp ? Des frais de voyage pris à sa charge lorsque son frère est allé le voir à l'hôpital de Moscou ? De son refus de faire plaisir à sa mère qui lui demandait de libérer son autre fils du service national ? De son minuscule F3 qu'il occupait avec son épouse ? De dire qu'il n'avait même pas de permis de conduire ? De son intransigeance de voir ses proches bénéficier de quelque faveur que ce soit parce qu'il était le président ? De son refus de signer l'arrêté d'exécution de ceux qui ont attenté à sa vie, le 26 avril 1968, et qui ont été condamnés à mort par la justice ? Quel président au monde aurait agit de la sorte pour tous ces faits ? Oui, Boumediène est parti la tête haute, en respectant son esprit, son caractère égalitaire, mais sans rien laisser matériellement parlant à ses proches, à sa famille. Ce qui reste de nos jours, outre son nom, les hommages rendus à sa mémoire, les couronnes de fleurs au pied de sa tombe, les rares baptèmes à son nom de quelques édifices, il reste en concret, une simple vieille maisonnette de ses parents, lieu où il a vu le jour, un certain 28 aout 1932 à Hasseinia, au douar Béni Addi, à quelques dizaines de kms de Guelma. Cette petite maison en tuiles de fellah, avec 2 pièces et une cuisine, a été pendant des décennies laissée à l'abandon, aux aléas des hivers rudes et au soleil frappant. Une autre haute autorité que lui, n'aurait sans aucun doute pas hésité à refaire construire cette maison, à la rendre imposante et haute en étages, à redessiner un beau et grand jardin arboré. Lui, n'a rien fait de tout cela. Et tel qu'on connaît la personne, cette idée ne lui a certainement jamais traversé l'esprit. Cet état d'esprit me revient en lisant ce qu'avait dit Samia Boukharouba, sa nièce qui lui a dernièrement consacré un livre, et qu'ainsi relate : » Mon père ( le frère de Boumediène) avait une ferme à Béni Adi dans notre village natal. Pour travailler la terre, il avait acheté un tracteur à crédit pensant bien faire, mais le président Boumediène, l'a sommé de céder la ferme dans le cadre de la nationalisation des biens de l'Etat. Mon père s'est opposé lui signifiant qu'il était père de famille de neuf personnes et le président de lui répondre, qu'il était soumis comme tout citoyen sans une faveur, sans un traitement spécial ». Ce témoignage révèle si besoin est, toute l'intégrité, le sens du patriotisme et de la responsabilité de Boumediène, ces valeurs lues dans les récits, dans les témoignages, dans les anecdotes et plus nous avançons, et plus force est reconnaître que cet homme était unique, une légende réelle, une belle légende pour l'Algérie, ce qui d'ailleurs faisait dire au journal Le Monde sous la plume de Jean Lacouture que : » L'Algérie était passée de la situation de vestige d'un empire détruit à celle d'Etat en chantier, puis à celle de nation-pilote du développement autoritaire, sous la férule de ce fils de fellah qui avait préféré d'abord l'exil à la colonisation, puis l'implacable combat et, avait été, le jour de l'indépendance venu, le seul des leaders de la résistance algérienne à signer en langue arabe les textes émancipateurs. » Pour rendre hommage à la mémoire du président Boumediène, et suite aux nombreuses doléances des uns et des autres, pour la préservation des lieux, de cette humble maisonnette, faite de pierres et de tuiles, pour rendre hommage, notamment sur les pages Facebook, des groupes de personnes, des algériens, continuent d'écrire, d'échanger et de commenter ce qu'aura été la vie de Boumediène en maintiennent depuis des années, ce rappel de mémoire. Pour rendre également hommage, les responsables locaux de Guelma avaient lancé des travaux de réhabilitation de cette demeure avec la mise en place d'une stèle à l'effigie du président et d'un espace clos, genre musée, où sont exposés des objets de collection, des photos, des souvenirs et autres matériels qui rappellent la vie du défunt. La demeure avait été rattachée au Musée du Moudjahed de Guelma et donc à la direction de Wilaya. Outre l'aménagement des abords, la restauration du bâti, un mur de clôture avait été également construit pour la protection des lieux qui, en leur temps, avaient été inaugurés par les autorités civiles et militaires, à l'immense joie des villageois et des proches du président. Hélas, quatre ans après, des dégâts en maçonnerie sont apparus, les piliers de l'enceinte se sont affaissés, menaçant de s'écrouler et d'entraîner avec eux toute la clôture. Une bien triste image offerte aux visiteurs qui venaient de loin pour voir cette demeure et les souvenirs à l'intérieur, compte tenu de leur affection, de leur attachement au président. C'est ce que l'on voit aujourd'hui. Les causes de cet affaissement ne sont pas connues. S'agit-il de négligence, de défaillance, de » bâclage » des travaux, de malfaçons, de non-sécurisation ou d'absence de renforcement des soubassements, compte tenu du dénivelé et de la pente du terrain, à cet endroit ? N'empêche que ce qui a été réalisé était parti d'une louable intention et avec un but de contribution à l'histoire du pays et qui a coûté assez cher au Trésor public. C'est surtout le visu actuel qui interpelle. Juste pour ce volet de la question, est-il normal d'avoir laissé pendant près de quatre ans, dans cet état d'affaissement, d'un visible abandon et de n'avoir pas repris immédiatement les travaux, peut-être mal faits, ou non conformes aux exigences géologiques du terrain ? L'image médiocre que donne l'état actuel des lieux n'est pas du tout à la hauteur, ni du président Boumediène ni de la responsabilité et de la conscience, que l'on imagine patriotique et saine, des responsables du secteur. Alors pourquoi ce laisser-aller ? Pourquoi depuis quatre ans , rien n'a été fait ? Faudrait-il que le président Tebboune se déplace jusque là, pour que cet espace prenne, comme par miracle, un tout autre visage ? Voire que même des arbres verront le jour, que la route refaite , qu'un éclairage installé ? Ce qui est désolant, c'est qu'en cet anniversaire de la mort de Boumediène,( 27 décembre 1978), une délégation de personnes, possédant une fonction d'autorité, s'est déplacée sur les lieux, pour hisser le drapeau national, réciter la Fatiha de notre Saint Coran, et……..inévitablement a vu et a constaté les dégâts lamentables. Quatre ans d'abandon! Une médiocrité, qui n'est pas un » succès » ! Par ailleurs, selon une rumeur, non vérifiée, les proches du défunt président auraient été contactés, auraient été approchés pour que ce soit cédé juridiquement, cette maison et ses abords. ( ?). Toujours selon cette rumeur, la famille de Boumediène aurait, évidemment, refusé une telle demande aussi inconcevable, moralement parlant. Comment peut-on arriver à ce stade du » profit » ? Comment peut-on prendre en » otage » cette famille, la pousser à » donner » cette maison afin que des travaux soient entrepris ? Irresponsable et intolérable si cette rumeur est confirmée. Les patriotes algériens, les Moudjahidines, leurs enfants, les hauts responsables, la Haute autorité de l'Etat, ne peuvent tolérer ce genre de procédé. De cela, la famille Boukharouba en est consciente. Personne au monde n'a le droit de toucher aux symboles, ni à la pensée nationaliste et citoyenne de l'Algérie. Devant ce regrettable état de chose et ces circonstances d'anniversaire de décès, il est urgent primordial de reprendre les travaux de restauration, plus efficaces, et d'être très exigeants quant au choix des artisans-maçons, qui devront faire preuve de conscience professionnelle, de compétence et d'expérience. Et ne pas écarter le fait que ce genre de travaux revient très chers, à plusieurs coups de millions de dinars. A défaut faudrait-il lancer une cagnotte nationale, faire contribuer les citoyens qui souhaiteraient participer financièrement à la remise en état de cette modeste maison ? Modeste oui , mais immense symbole aux yeux du monde tant la personnalité et le nom de Boumediène, ont depuis longtemps traversé les pays et frappé les consciences.