le ministère de l'Industrie a fixé trois modèles pour Renault ( Symbol, Clio et Sandero), quatre pour Sovac-Volkswagen (Caddy, Golf, Octavia et Ibiza), trois pour Kia (Rio, Cerato et Picanto) et six pour Hyundai (Tucson, Santafe, Accent RB, Sonata, I20 et Creta). Le gouvernement algérien a fixé cette semaine, les quotas d'importation de kits CKD/SKD, ainsi que les modèles à assembler pour les quatre opérateurs qui opèrent sur le territoire national : Renault, Volkswagen, Hyundai et Kia. La part du lion est revenue à la marque française Renault. Il est accordé a Renault d'importer pour 660 millions de dollars. En deuxième position vient Sovac avec 600 millions, suivie par Kia avec 380 millions, et enfin Hyundai avec 360 millions. Le gouvernement a également fixé les modèles de voitures pour ces marques. Ainsi, selon le site TSA, le ministère de l'Industrie a fixé trois modèles pour Renault ( Symbol, Clio et Sandero), quatre pour Sovac-Volkswagen (Caddy, Golf, Octavia et Ibiza), trois pour Kia (Rio, Cerato et Picanto) et six pour Hyundai (Tucson, Santafe, Accent RB, Sonata, I20 et Creta) Ces décisions confirment la volonté du gouvernement d'alléger la facture salée de l'importation des ces kits. «La première mesure à prendre, c'est d'aller coûte que coûte vers une diminution sensible des importations de kits SKD/CKD, dans l'attente d'autres mesures», avait déclaré le ministre du Commerce, Saïd Djellab. Ces «unités de boulonnage de voitures», appelées pompeusement «usines de montage automobile», ou encore «industrie automobile» par les optimistes le plus béats, n'ont finalement pas fait long feu. La surenchère n'a finalement pas duré plus de quatre ans. Affectées spécialement pour les hommes d'affaires les plus fidèles et serviteurs de l'ancien système, ces unités, tant décriées lors de leurs installation par les spécialistes économiques, montrent leur limites, sinon leur danger sur l'économie nationale dans la conjoncture actuelle. En faite, la facture d'importation de ces kits CKD/SKD pour à peine 200.000 véhicules, dont la plus grande partie est composée de voitures du bas de gamme, est partie pour dépasser les 4 milliards d'euros pour cette année 2019. Une facture très salée, pour un secteur sensé dès le début, épargner les grosses pertes en devises dans l'importation de voitures de l'étranger.