La déviation contournant la ville n'a pas contribué à la fluidité de la circulation tant attendue par les automobilistes. La ville de Besbes, ex-Randon, distante d'une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya est jadis connue pour ses vastes vergers, d'agrumes et de céréales. Aujourd'hui, elle suffoque sous le poids des véhicules tous types confondus qui sillonnent ses artères, à longueur de journée. La reprise des travaux du tronçon restant de l'autoroute Est-Ouest entre Drean et le poste frontalier Laayoune-Besbes étant le passage obligé-, sur une distance de 84 kms a eu ses répercussions sur la circulation au niveau de la ville mise en sandwich. Une déviation contournant la ville n'a pas contribué à la fluidité de la circulation tant attendue par les automobilistes et les difficultés de manœuvre perdurent à ce jour. La forte cadence de la circulation est identique sur les deux axes et les automobilistes sont confrontés à des gênes de conduite. La dégradation de l'état des routes est un facteur supplémentaire qui a contribué à l'anarchie causé par la circulation au niveau de cette ville. La route du centre-ville a fait l'objet d'une opération de bricolage et les dernières intempéries ont mis à nu la nature des travaux caractérisés par des malfaçons. Des nids de poules, des tranchées dues aux divers travaux de raccordement aux différents réseaux, non remis à l'état initial créent un conflit de circulation entre automobilistes et piétons. Les citoyens de la ville de Besbes ont attendu avec déception l'engagement non tenu fait par l'ex-wali d'El-Tarf M. Belkateb Mohamed au cours de sa visite officielle, relatif à la réalisation d'un tapis en bitume de la route longeant la ville de l'entrée jusqu'à la sortie. Le P/APC de Besbes a fait une déclaration au quotidien Le Temps d'Algérie dressant un tableau des plus reluisants sur la ville de Besbes après l'achèvement des travaux de réfection et d'aménagement qui n'ont jamais démarré. En attendant, les automobilistes du côté ouest de la wilaya trouvent beaucoup de difficultés à se frayer un passage à Besbes pour se rendre à El-Tarf et pour y retourner. D'où le calvaire de circulation de Besbes.