Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tidjani Hassan Heddam a affirmé, hier à Alger, que les portes du dialogue étaient ouvertes et que les revendications des travailleurs de certaines agences de l'emploi, notamment au niveau du Sud seront «examinées en fonction des ressources disponibles». Inspectant des infrastructures relevant de son secteur à Alger, le ministre a précisé que les portes du dialogues étaient ouvertes pour les travailleurs de certaines agences de l'emploi, notamment au Sud du pays qui ont organisé des mouvements de protestation, soulignant que ces revendications seront «examinées en fonction des ressources disponibles», mettant l'accent sur «la situation financière difficile de l'Agence». «Le ministère a été destinataire de la plate-forme de revendications de ces travailleurs, lesquelles revendications portent essentiellement sur la grille de salaires et l'application de la convention collective», a indiqué le ministre qui s'est dit disposé à améliorer la situation socioprofessionnelle des travailleurs de l'Agence nationale de l'emploi. Appelant les protestataires a reprendre leur travail pour assurer le service public au profit des citoyens, le ministre a affirmé que la Direction générale de l'ANEM rencontrait le partenaire social pour enrichir la plate-forme de revendications. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, que la grève était un «droit garanti par la loi» auquel on ne doit recourir qu'en dernier ressort.