"La création de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC) renforcera l'appropriation par l'Afrique de son destin", a affirmé, mardi à Pretoria, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, dans son intervention devant les participants à la réunion de consultation au niveau des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays de l'Union africaine (UA) consacrée à l'examen des modalités d'opérationnalisation de la CARIC. Le ministre de la Communication qui a représenté le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à cette réunion au sommet, a précisé que le déploiement de cette force "devrait se faire sous mandat de l'UA, conformément à l'acte constitutif de l'Organisation panafricaine". M. Messahel a, par ailleurs, rappelé que "de nouvelles menaces sont apparues comme le terrorisme et le crime organisé qui sévissent dans plusieurs régions d'Afrique", ainsi que "la disponibilité de l'Algérie à apporter son soutien matériel, en formation et en matière d'échange de renseignement à la CARIC et ce, dans la limite de ses moyens". Plusieurs chefs d'Etat ont pris part à cette réunion qui a soutenu la mise en place de la CARIC, dont la création a été décidée lors du dernier sommet de l'UA, tenu à Addis-Abeba en mai 2013. Les participants ont rappelé que le déploiement rapide de la CARIC, dans des situations d'urgence, s'inscrit dans le cadre de l'architecture africaine de paix et de sécurité de l'UA. Les chefs d'Etat d'Afrique du Sud, d'Ouganda, de l'Angola et du Tchad ont annoncé la mise à la disposition de la CARIC de contingents militaires et d'une contribution financière. Les chefs d'Etat et de Gouvernement ont également examiné les résultats de la réunion des chefs d'état-major qui s'est tenue le 3 novembre 2013 à Pretoria au cours de laquelle ont été définis les modalités et principes d'opérationnalisation de la CARIC.