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«L'ONU doit amener le Maroc à cesser la spoliation des richesses sahraouies» Ghali Zoubir, coordonnateur de l'Observatoire sahraoui des richesses naturelles :
Le coordonnateur général de l'Observatoire sahraoui des richesses naturelles, Ghali Zoubir, a appelé hier l'ONU à intervenir afin d'amener le Maroc à cesser la spoliation des richesses naturelles sahraouies, affirmant que ces richesses «sont mises à la disposition de la France et de l'Espagne, à des prix dérisoires, afin d'acheter leur silence en ce qui concerne les revendications légitimes du peuple sahraoui». L'ONU doit «agir rapidement pour arrêter la guerre d'usure menée par le Maroc et la spoliation par celui-ci des richesses naturelles sahraouies, surtout que ce pays insiste pour inclure les eaux territoriales sahraouies dans le protocole d'accord de pêche» qui est actuellement en cours d'examen au niveau du Parlement européen (PE), a indiqué Ghali Zoubir dans une déclaration à l'APS. L'ONU doit jouer «un rôle primordial» afin d'empêcher d'inclure les eaux territoriales sahraouies dans le protocole d'accord de pêche avec le Maroc car la protection des richesses naturelles du Sahara occidental relève de sa responsabilité, à l'instar de la protection de l'environnement et des droits de l'homme, conformément au Droit international qui classe le Sahara occidental parmi les 16 territoires concernés par la décolonisation», a-t-il souligné. La convention de pêche avec le Maroc avait fait face, la semaine dernière, lors de la réunion de la Commission de la pêche et de l'agriculture tenue au PE, à une «forte opposition de la part de députés espagnols, suédois et finlandais, qui ont souligné la nécessité de «l'exclusion totale» des territoires sahraouis de ce protocole d'accord, étant donné que cet accord avec le Maroc constitue «une violation de la légalité et du droit internationaux». M. Ghali Zoubir a dénoncé le mutisme de la communauté internationale face à la guerre d'usure menée par le Maroc et la catastrophe environnementale qu'il cause, soulignant que «les richesses naturelles sahraouies ont été mises, par le Maroc, à la disposition de la France et de l'Espagne, à des prix dérisoires, à travers des marchés illégaux et contraires au droit international, en vue d'acheter le silence de ces pays sur la question sahraouie dans le cadre des intérêts communs entre le Maroc, la France et l'Espagne». Il a souligné la nécessité de «rompre les relations économiques internationales entre le Maroc et ses partenaires, notamment en ce qui concerne les ressources du Sahara occidental dont la pêche et le phosphate». Le coordonnateur général de l'Observatoire sahraoui des richesses naturelles a indiqué que «les richesses naturelles sahraouies représentent plus de 60% des exportations économiques marocaines, dont la richesse piscicole.