Le jeune défenseur du Stade Rémois, Aïssa Mandi, ne cache pas sa joie de faire partie de l'équipe nationale, lui, qui est convoqué pour la première fois par Vahid Halilhodzic. «C'est une fierté pour moi de jouer pour l'Algérie. Toute ma famille est fière et contente de moi. On ne peut pas rêver mieux», dira Mandi lors de la zone mixte, organisée mardi par la FAF au Centre technique national de Sidi Moussa. Timide et réservé, le nouveau défenseur des Verts est content de l'accueil que lui ont réservé ses camarades de l'EN. «J'ai été bien accueilli par mes coéquipiers qui m'ont mis à l'aise. Je m'intègre doucement dans l'équipe», lance Mandi qui a eu un tête-à-tête avec Halilhodzic. «Il m'a parlé et rassuré», souligne le Rémois, prêt à jouer ce match capital contre le Burkina Faso surtout que le poste de latéral droit constitue un peu le maillon faible de la base arrière algérienne, étant donné que Mehdi Mostefa n'est pas un latéral droit type, mais un milieu défensif, transformé en défenseur par Benchikha et Halilhodzic. «Je ne suis pas venu comme sauveur du flanc droit. Les joueurs qui ont joué à ce poste ont été bons et performants. Je suis ici pour aider l'équipe. C'est une finale, avec au bout une qualification au Mondial, et tout joueur rêve de ces moments. Je suis prêt à jouer mais le dernier mot au coach», lance Mandi, nullement effrayé par la pression qui régnera mardi prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida. «La pression ne me fait pas peur. Je sais la gérer», précise le nouveau débarqué chez les Fennecs, très confiant avant le grand rendez-vous de mardi, mais il se méfie de l'adversaire, difficile à jouer, à battre hors de ses bases. «Les Burkinabés peuvent marquer à tout moment, c'est pour cette raison qu'on doit être solides défensivement et essayer de marquer des buts pour aller au Mondial. Avec l'aide de nos merveilleux supporters, on décrochera cette qualification», affirme le défenseur du Stade Rémois qui rêve d'une première Coupe du monde sous les couleurs algériennes.