Du nouveau dans le conflit opposant Amar Saâdani, nouveau patron du FLN et ses opposants au sein du parti qui lui dénient la qualité de secrétaire général. Jeudi, le conseil d'Etat a confirmé la décision du tribunal administratif d'Alger datant du 29 août autorisant la tenue le même jour d'une réunion du comité central (CC) du parti. Il s'agit de la rencontre qu'avait présidée Amar Saâdani à l'hôtel El Aurassi et au terme de laquelle avait été consolidée sa position par voie d'élection en tant que nouveau chef de file du FLN. Par la même occasion, le quasi-totalité des membres du CC présents ont tranché de leur côté pour un 4e mandat du président Bouteflika, également président d'honneur du parti. La décision du tribunal administratif d'Alger autorisant la tenue de cette rencontre avait été contestée, pour rappel, par quelques membres du CC du parti conduits par l'ex-coordinateur Abderrahmane Belayat. Ces derniers avaient introduit une action en appel auprès du Conseil d'Etat dans l'espoir d'obtenir gain de cause. Cette instance a tranché la question lors d'une «séance présidée par le président de la 5e chambre chargée du contentieux au sein des partis et du référé, lequel a décidé de confirmer la décision du tribunal administratif qui avait déclaré irrecevable l'action introduite par le groupe de Salah Goudjil pour non-fondement». Le tribunal administratif d'Alger avait déclaré «l'appel du jugement recevable en la forme et rejeté toute mise en cause du ministre de l'Intérieur dans ce différend», ont fait savoir des sources du Conseil d'Etat citées par l'APS. «Le verdict du Conseil d'Etat accorde une légitimité absolue au CC du 29 août et confirme encore une fois que toutes les décisions prises lors de cette rencontre sont conformes aux statuts et règlements intérieurs du parti», affirme Me Hocine Khaldoun, avocat du FLN. «Saâdani a gagné la bataille juridique», a-t-il ajouté, cité par le journal électronique TSA.