Des attentats et des fusillades ont fait au moins 20 morts et 35 blessés mercredi en Irak, a-t-on appris de sources policières et médicales. L'Irak est confronté à une vague de violences sans précédent depuis les affrontements confessionnels des années 2006 et 2007, marquées par des dizaines de milliers de morts. Un millier de personnes ont été tuées en octobre à travers le pays, selon les Nations unies. Mercredi, quatre kamikazes ont attaqué un commissariat à Ramadi, à l'ouest de Bagdad, tuant quatre policiers et en blessant 15 autres. Un autre attentat suicide contre un commissariat situé au nord de Ramadi a fait quatre morts et sept blessés dans les rangs de la police. Une bombe a explosé au passage d'une patrouille militaire à Kaïm, à la frontière avec la Syrie. Un soldat a été tué et un autre blessé. A Hurriya, quartier majoritairement chiite du nord-ouest de Bagdad, des inconnus ont ouvert le feu sur une famille sunnite, dont les cinq membres ont été tués. A Bayaa, autre quartier chiite du sud de la capitale, des assaillants ont tiré à l'aide d'armes équipées de silencieux sur un terminal d'autobus, faisant un mort et trois blessés. Une bombe a explosé dans le quartier sunnite de Doura, dans le sud de Bagdad. Deux personnes sont mortes et quatre autres ont été blessées. Un autre engin explosif a fait un mort et un blessé dans le quartier chiite de Talbiya, dans le nord de la capitale. Enfin, deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées par un obus de mortier tiré sur le quartier sunnite d'Arab Jubbor, dans le sud de Bagdad. Aucune de ces attaques n'a été revendiquée.