Plusieurs attentats à la bombe, non revendiqués, ont ensanglanté Bagdad et d'autres villes d'Irak vendredi, faisant au total près de 80 morts. Plusieurs attentats à la bombe, non revendiqués, ont ensanglanté Bagdad et d'autres villes d'Irak vendredi, faisant au total près de 80 morts. Un double attentat a fait 43 morts devant une mosquée sunnite de Bakouba, 50 km au nord-est de la capitale irakienne, après la grande prière hebdomadaire. 8 autres personnes ont par ailleurs trouvé la mort et 20 autres ont été blessées à Baghdad, dans l'explosion d'une bombe lors des obsèques d'un dignitaire sunnite tué la veille dans la capitale. Dans la soirée, un autre attentat à Bagdad, dans le quartier d'Amiriya, a fait 19 morts, selon des sources médicales et policières. Et à Doura, quartier du sud de la capitale, trois autres personnes ont perdu la vie. En outre, quatre personnes ont été tuées par une bombe qui a explosé près d'un café de Falloudja.Les actes de guérilla se multiplient en Irak depuis que les forces de l'ordre ont dispersé il y a un mois des manifestants sunnites qui campaient près de Kirkouk, dans le Nord. Le double attentat de Bakouba de vendredi est l'un des plus meurtriers depuis le début de cette nouvelle vague de violences qui fait craindre une reprise à grande échelle des affrontements interconfessionnels. La première bombe a explosé à l'extérieur de la mosquée et la seconde a été mise à feu alors que la foule affluait pour porter secours aux blessés, rapporte la police. Aucune revendication n'a été formulée, mais des extrémistes sunnites, dont l'Etat islamique d'Irak, branche locale d'Al Qaïda, cherchent depuis le début de l'année à relancer les violences religieuses qui ont culminé en 2006 et 2007. Ils s'en prennent parfois à leur propre communauté pour attiser les tensions. De leur côté, les milices chiites qui ont combattu les forces américaines après l'intervention militaire de 2003, se disent prêtes à une guerre ouverte. Jeudi, un attentat suicide avait fait huit morts dans une mosquée chiite de Kirkouk lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de celui de la veille. Le même jour, trois voitures piégées ont fait 14 morts sur des marchés de quartiers chiites de l'est de Baghdad. Avec 712 tués, le mois d'avril a été le plus meurtrier en Irak depuis près de cinq ans, selon les Nations unies. L'Onu a déclaré vendredi que l'ensemble des groupes armés devaient poser les armes. "De petits enfants sont brûlés vifs dans des voitures. Des fidèles sont fauchés devant leurs propres mosquées. On est au-delà de l'inacceptable", a estimé l'émissaire de l'Onu Martin Kobler. Un double attentat a fait 43 morts devant une mosquée sunnite de Bakouba, 50 km au nord-est de la capitale irakienne, après la grande prière hebdomadaire. 8 autres personnes ont par ailleurs trouvé la mort et 20 autres ont été blessées à Baghdad, dans l'explosion d'une bombe lors des obsèques d'un dignitaire sunnite tué la veille dans la capitale. Dans la soirée, un autre attentat à Bagdad, dans le quartier d'Amiriya, a fait 19 morts, selon des sources médicales et policières. Et à Doura, quartier du sud de la capitale, trois autres personnes ont perdu la vie. En outre, quatre personnes ont été tuées par une bombe qui a explosé près d'un café de Falloudja.Les actes de guérilla se multiplient en Irak depuis que les forces de l'ordre ont dispersé il y a un mois des manifestants sunnites qui campaient près de Kirkouk, dans le Nord. Le double attentat de Bakouba de vendredi est l'un des plus meurtriers depuis le début de cette nouvelle vague de violences qui fait craindre une reprise à grande échelle des affrontements interconfessionnels. La première bombe a explosé à l'extérieur de la mosquée et la seconde a été mise à feu alors que la foule affluait pour porter secours aux blessés, rapporte la police. Aucune revendication n'a été formulée, mais des extrémistes sunnites, dont l'Etat islamique d'Irak, branche locale d'Al Qaïda, cherchent depuis le début de l'année à relancer les violences religieuses qui ont culminé en 2006 et 2007. Ils s'en prennent parfois à leur propre communauté pour attiser les tensions. De leur côté, les milices chiites qui ont combattu les forces américaines après l'intervention militaire de 2003, se disent prêtes à une guerre ouverte. Jeudi, un attentat suicide avait fait huit morts dans une mosquée chiite de Kirkouk lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de celui de la veille. Le même jour, trois voitures piégées ont fait 14 morts sur des marchés de quartiers chiites de l'est de Baghdad. Avec 712 tués, le mois d'avril a été le plus meurtrier en Irak depuis près de cinq ans, selon les Nations unies. L'Onu a déclaré vendredi que l'ensemble des groupes armés devaient poser les armes. "De petits enfants sont brûlés vifs dans des voitures. Des fidèles sont fauchés devant leurs propres mosquées. On est au-delà de l'inacceptable", a estimé l'émissaire de l'Onu Martin Kobler.