La Coordination africaine de solidarité avec le peuple sahraoui, dénommée task force, a dénoncé samedi à Alger lors de sa première réunion, l'accord de pêche avec le Maroc adopté récemment par le Parlement de l'Union européenne (UE), et appelé les gouvernements de par le monde à ne plus signer d'accord avec le Maroc incluant les territoires occupés du Sahara occidental. Dans une déclaration sanctionnant la première réunion de la Coordination africaine de solidarité avec le peuple sahraoui, ses membres ont, par ailleurs, dénoncé les "atteintes systémiques et continues aux droits de l'Homme perpétrées par les autorités d'occupation marocaines dans les territoires sahraouis". Ils ont interpellé, à ce propos, la communauté internationale afin que les prérogatives de la Mission des Nations unies au Sahara occidental pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso) soient élargies au contrôle des droits de l'Homme dans ces territoires. La déclaration a saisi, en outre, les Nations unies pour qu'elles œuvrent dans le sens de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit d'autodétermination et ce, de manière "irréversible, juste et transparente". La première réunion de la task force africaine a appelé, également, l'Union africaine (UA) et tous les Etats africains à accentuer leurs efforts afin de garantir les droits des Sahraouis à la liberté et l'indépendance. La première réunion de la Coordination africaine de solidarité avec le peuple sahraoui a eu lieu à quelques heures de l'ouverture de la 4ème Conférence internationale sur "Le droits des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui", prévue cette après-midi en présence du président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz.