Les prix du pétrole cherchaient une direction vendredi en cours d'échanges européens, quasi stables à Londres et en légère baisse à New York, dans un marché reprenant son souffle dans des volumes d'échanges faibles avant les fêtes de fin d'année. Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 110,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 18 cents, à 98,86 dollars. Les marchés reprenaient leur souffle après la décision mercredi de la Fed de commencer à diminuer à partir de janvier ses rachats d'actifs mensuels massifs, de 10 milliards de dollars à 75 milliards de dollars. Cette diminution a été vue comme un signe de confiance dans l'économie plutôt qu'un coup porté à la liquidité, ce qui a soutenu les cours du brut, commentait David Hufton, analyste chez PVM. Les injections massives de liquidités ont pour effet de stimuler les investissements, notamment dans les matières premières, et de diluer la valeur du dollar, rendant ainsi plus attrayant les achats d'or noir, libellés dans la monnaie américaine. Par ailleurs, les investisseurs restaient attentifs vendredi à la situation au Soudan du Sud, où des hommes armés ont attaqué un champ pétrolier mercredi, dans un regain de tensions faisant craindre une nouvelle baisse de la production du pays.