Depuis le début des travaux de réalisation d'une trémie, au carrefour de Guendouza, le trafic routier est dense dans la localité d'Akbou (à 60 km de Béjaïa). Passer par cette agglomération ou y aller devient, présentement, un cauchemar pour les conducteurs et les voyageurs, qui sont contraints de patienter dans leur véhicule, à cause de l'encombrement et des bouchons, qui peuvent s'étaler, parfois, sur plusieurs kilomètres, avec tous les désagréments qui en résultent (klaxons stridents, dépassements par les accotements, prises de bec, etc.). C'est le calvaire au quotidien, somme toute, que vivent les citoyens qui transitent par cette ville. Ce qui crée ce «stress routier», ce sont les déviations par le quartier Arafou pour rejoindre le centre-ville d'Akbou et par le quartier Le piton pour aller vers Béjaïa ou l'inverse. Ces deux déviations, quoique provisoires (le temps de finir la trémie), ne manquent pas de congestionner la circulation et de la rendre périlleuse par moments et par endroits. Cela se vérifie aux heures de pointe et au passage par Arafou, un quartier populeux, où les différentes ruelles sont exiguës et ne permettent pas une circulation intense, surtout le passage des véhicules lourds, qui y transitent par centaines quotidiennement, et ce, à proximité des établissements scolaires, des habitations et des commerces. Ces engins ont endommagé, a-t-on constaté, quelques poteaux et des éclairages publics et produisent, de surcroît, beaucoup de poussière et de gaz d'échappement, ce qui rend l'air irrespirable. Ils dérangent, aussi, avec le vrombissement de leurs puissants moteurs. Sans omettre le risque d'accidents. Les piétons doivent faire preuve de beaucoup de vigilance pour traverser la route. La trémie sera livrée, si tout va bien, au mois de juin prochain.