Douze personnes au moins ont péri mardi dans les violences à travers l'Irak, essentiellement dans des attentats et des fusillades à Bagdad, a-t-on appris de sources proches de la police et auprès de médecins. Quatre obus de mortier sont tombés sur des maisons de la ville de Garma, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bagdad, tuant quatre personnes et en blessant six autres, ont dit un responsable de cette ville et des médecins hospitaliers. Garma est située non loin de Falloudja, ville de la province d'Anbar dont des hommes en armes ont pris le contrôle voici deux semaines. Falloudja est désormais encerclée par des blindés et des unités de l'armée irakienne. Nul n'a revendiqué pour l'instant les attaques et attentats de mardi dans la capitale, mais le gouvernement, dominé par les chiites, les a imputés aux organisations extrémistes sunnites, dont Al Qaïda, qui ont intensifié leurs opérations depuis l'année dernière et ont regagné du terrain dans l'ouest du pays. Lundi, l'explosion de quatre voitures piégées avait fait au moins 25 morts et 76 blessés dans différents quartiers chiites de Bagdad.