Contrairement à tout ce qui a été dit ces derniers jours, Amar Brahmia est toujours le seul et légitime président du CSA-MCA, comme l'atteste la réunion qu'il a tenue lundi soir avec les responsables des différentes sections du club sportif amateur dont il a la charge. Et lorsque nous l'avons contacté hier, il nous l'a confirmé en ces termes : «Il n'y a que l'AG qui peut règlementairement me retirer la confiance ou me démettre non sans avoir au préalable pris connaissance et apprécié les bilans moral et financier que je lui présenterai.» Autrement dit il qualifie toute autre action comme celle qui a annoncé sa destitution de «putsch». Amar Brahmia, connu pour ses principes de légaliste, s'appuie d'ailleurs fortement sur les textes qui le confortent dans sa position vis-à-vis de ses pairs qui composent le bureau exécutif et il nous explique que l'un des points d'achoppement qui crée la discorde est justement le fait qu'il veuille inclure au sein du bureau exécutif les représentants des sections conformément aux textes en vigueur et à la loi de 96 relative à la composante des associations sportives. Amar Brahmia se targue aujourd'hui et à juste titre des 19 sections que compte le CSA-MCA et qui fonctionnent régulièrement grâce au dévouement et à l'abnégation de figures emblématiques du sport algérien qui se sont investies dans cette belle aventure qu'est la renaissance des sections sportives sous le sigle du MCA : «Sans moyens financiers nous avons réussi à faire redémarrer toutes ces sections : handball , escrime, tennis de table, etc qui participent le plus normalement du monde aux différents championnats et cela ne semble pas être du goût de certains qui ne focalisent que sur le football alors que le football est passé aujourd'hui au statut professionnel et appartient à la société sportive par actions SSPA-Le Doyen.» Le président du CSA-MCA rappelle en outre que la démarche initiée par l'Assemblée générale qui consiste en la signature d'une convention entre la SSPA-Le Doyen et le CSA-MCA est toujours en cours puisqu'une mise en demeure a été adressée à la Direction du club professionnel dans ce sens et que de ce fait il semble inopportun de précipiter les choses. Amar Brahmia a enfin annoncé la tenue prochaine, le 22 février prochain, d'une Assemblée générale ordinaire avec présentation des bilans au cours de laquelle pourrait s'inscrire dans les divers la question lancinante du retrait du sigle et des couleurs du club à la SSPA. En attendant, Brahmia est toujours là contre vents et marées…