Un meilleur maillage du territoire de Tizi-Ouzou par la Gendarmerie nationale est de nature à permettre de renforcer grandement la couverture sécuritaire dans la wilaya, a affirmé mardi le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya, le colonel Djilali Doual. "L'ouverture de nouvelles brigades de la Gendarmerie nationale au niveau des communes qui n'en sont pas nanties actuellement contribuera considérablement à renforcer les capacités de lutte de nos unités contre la criminalité sous toutes ses formes", a souligné le colonel Doual lors d'un point de presse consacrée à la présentation du bilan annuel des activités de ce corps sécuritaire. Il sera procédé à l'ouverture "d'ici fin février prochain" de trois (03) brigades de la Gendarmerie nationale au profit des communes de Tizi-Ouzou, Fréha et Maatkas, a-t-il fait savoir. "L'ouverture de sept (07) autres structures similaires interviendra durant le premier semestre de l'année en cours, pour peu que les entreprises en charge de leur réalisation respectent leurs engagements", a ajouté le colonel Doual, en faisant remarquer que "bien que 98% du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou relève de la compétence de la Gendarmerie nationale, nous ne disposons actuellement que de 22 brigades implantées à travers autant de communes sur les 67 existantes, soit un taux de couverture sécuritaire d'à peine 33%". Les 45 communes de la wilaya dépourvues actuellement de ces structures sont couvertes actuellement, à "titre palliatif" par les brigades territorialement les plus proches, a-t-il relevé. Evoquant les relations de ce corps sécuritaire avec les citoyens, le colonel Doual a fait état de "demandes émanant de comités de villages pour l'ouverture de brigades au niveau de leurs localités respectives", tout en rappelant que la mission de la Gendarmerie nationale "est d'être au service du citoyen, pour la protection de sa personne et de ses biens". Le bilan d'activités des brigades territoriales, relevant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya, fait état du traitement, en 2013, d'un total de 2.126 affaires de droit commun, ayant impliqué 1.819 personnes, dont 97 ont été mises en détention préventive à l'issue de leur présentation devant la justice. Sur ce nombre d'affaires enregistrées par la police judiciaire, 1.310 ont trait aux atteintes aux personnes et 244 atteintes aux biens d'autrui. Le reste des crimes et délits est constitué d'atteintes aux mœurs, à la sécurité et à l'ordre public, au trafic de drogues et à la contrefaçon, est-il détaillé dans le même bilan.