La Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a affirmé, jeudi à Alger, que "le dialogue avec la tutelle est ouvert et plusieurs revendications socioprofessionnelles ont abouti". Lors d'une conférence de presse en marge d'une conférence régionale des wilayas du Centre du syndicat, le secrétaire général de la FNTE, Ferhat Chabekh, a indiqué que "les portes du dialogue avec la tutelle sont ouvertes et cela ne peut être nié et pour preuve la réalisation de plusieurs acquis socioprofessionnels grâce au combat syndical". "L'action syndicale ne signifie pas la réalisation de toutes les revendications à la fois mais de manière progressive et c'est ce qui se passe actuellement à travers l'aboutissement de la revendication liée à la promotion des enseignants, la réduction de la durée de formation de trois à une année et la prise en charge des enseignants techniciens", a-t-il précisé. Il a salué également les efforts du ministère pour donner suite aux revendications du partenaire social notamment en matière de promotion et de formation et trouver des solutions aux dossiers du logement et de la santé qu'il qualifie de revendications "essentielles" inscrites dans la plateforme de la FNTE depuis les "années 90". D'autre part, M. Chabekh a tenu à faire remarquer que l'action syndicale se poursuivait pour faire aboutir le reste des revendications dont la généralisation du logement de fonction à l'échelle nationale. Il a appelé à cette occasion, à inclure les années de service national dans l'ancienneté et la création de postes adéquats en direction des enseignants qui ne sont plus en mesure d'assumer leur fonctions. Concernant les revendications pédagogiques, le secrétaire général de la FNTE a estimé important la révision de la méthode d'examen au baccalauréat, proposant d'organiser un deuxième examen pour les élèves ayant obtenu une moyenne de plus de 9/20 et de passer les épreuves des matières secondaires lors de la deuxième année secondaire et celles des matières principales pour la troisième année. S'exprimant sur les cours particuliers, il a appelé à leur bannissement à travers l'"augmentation de la valeur financière des cours de soutien dispensés au niveau des établissements éducatifs". A une question sur le recours à la grève, M. Chabekch a souligné que cette option intervenait en cas de "fermeture des portes dialogue avec le ministère de l'Education" chose, selon lui, "exclue pour le moment", ajoutant que la grève était un mouvement "organisé fondé sur une pleine conviction".