L'édition du Grand Tour d'Algérie de cyclisme (GTAC) 2014 s'annonce des plus grandioses, ce sont un peu les 22 étapes, première du genre, qui nous poussent à y croire. Celle-ci, annoncera selon le président de la FAC, Rachid Rayane Fezouine, le déclic tant attendu par les acteurs de la petite reine en Algérie. D'abord pourquoi «Grand Tour» ? C'est tout simplement les 22 étapes. Nous avons souhaité faire mieux que les précédentes éditions et, pourquoi pas, améliorer aussi l'an prochain, la qualité, bien sûr. C'est une manière de voir le cyclisme national évoluer ? Oui, le cyclisme comme d'ailleurs les autres pratiques sportives, et pour progresser, il faudrait multiplier le nombre de compétitions en fonction, bien entendu, de celui de l'entraînement. La petite reine avait été dans le passé une des pratiques sportives les plus représentatives en Algérie, malheureusement, elle s'est perdue au fil des années. Comment la voyez-vous évoluer aujourd'hui ? Tout le monde connaît les raisons de la perte de vitesse de notre discipline. Aujourd'hui, les données ont beaucoup changé. Les cyclistes des autres nations huppées dans ce domaine ont beaucoup progressé. Chez nous, par contre, il faut se mettre à l'évidence et se remettre dans le bain de la haute performance en essayant de ne pas brûler les étapes. Pour cela, je dirais que cette édition devrait annoncer le déclic tant attendu par les acteurs de la petite reine en Algérie. Combien de nations ou de clubs étrangers sont engagés dans ce Tour ? Cet événement sportif, que connaîtra l'Algérie, verra la participation de 20 équipes, dont 4 algériennes. Ce n'est pas ce qui était prévu... En raison des moyens logistiques, nous avons dû limiter la participation à 20 équipes, dont 178 coureurs, alors que nous avons enregistré une très forte demande. A quelle date débutera-t-il ? Il débutera le 8 mars et prendra fin le 19 mars. Selon des informations en provenance de la FAC, le président de l'UCI sera en Algérie pour prendre part à ce tour. Confirmez-vous l'information ? En effet, le président de l'UCI sera en Algérie pour prendre part à cette compétition. Sa présence sera d'une grande utilité. Il aura aussi à traiter des préoccupations du cyclisme algérien et devra rencontrer le ministre de la Jeunesse et des Sports, le professeur Tahmi Mohamed, sans doute au sujet de l'avenir de la petite reine sur le plan international. Comment s'effectueront les étapes par rapport à l'an dernier ? Pour cette fois, la différence est que les coureurs se déplaceront à l'Ouest, où le programme comportera 4 étapes, chacune à partir d'Oran pour revenir au point de départ. Alors que du 16 au 19 mars, trois jours seront consacrés au circuit de Blida, dont une journée de repos avant le transbordement sur Sétif, où trois étapes sont prévues avec une journée de repos également. Et l'Est du pays ? A l'Est du pays, le Tour d'Algérie aura à boucler trois étapes à Constantine avant de revenir sur Alger pour le Critérium d'Alger? Sans oublier que nous avons dédié un critérium à la mémoire de Kebaïli Ahmed, qui nous a quittés récemment. Peut-on avoir une idée sur le coût global de cette édition ? Le coût global de cette édition a été évalué à 30 milliards de centimes.