L'Algérie réaffirmera lors de la 25e Session du conseil des droits de l'homme de l'ONU qui se tient à Genève (Suisse) son engagement à poursuivre ses efforts en matière de protection et de promotion des droits de l'homme. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui conduira la délégation algérienne réaffirmera l'engagement de l'Algérie à poursuivre ses efforts en matière de protection et de promotion des droits fondamentaux de l'homme, tout comme sa volonté de poursuivre la coopération avec les organes du Conseil dans la mise en œuvre des instruments juridiques auxquels elle est partie. Le chef de la diplomatie algérienne, qui prendra part au segment de haut niveau de la session principale du Conseil, s'adressera à la plénière au cours de cette session qui se tiens du 3 au 28 mars. M. Lamamra évoquera la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement avant 2015, les progrès enregistrés dans les domaines socio-économiques, notamment l'aide conséquente à l'emploi des jeunes, la protection des droits de l'enfant et la promotion de la femme, y compris dans les assemblées élues. Il doit, en outre, faire état de la solidarité "active" de l'Algérie à l'égard de ses pays voisins ainsi qu'envers les peuples dont les droits n'ont pas encore été satisfaits. Cette participation est la première de l'Algérie, depuis son élection pour un nouveau mandat en novembre 2013, en tant que membre du conseil des droits de l'homme de l'ONU. L'Algérie a été élue membre du conseil avec 164 voix sur 193 pour un mandat de trois ans qui a commencé en janvier 2014. Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental subsidiaire de l'ONU qui compte six organes principaux. Les 47 pays membres, dont 13 africains, sont seuls habilités à voter ses projets de résolutions, le reste des Etats membres de l'ONU participent à ses sessions en tant qu'observateurs. Trois Sessions sont organisées chaque année (celle du mois de mars est la principale), toutefois des sessions extraordinaires peuvent être convoquées. Une centaine de ministre, le président tunisien et le vice président de Colombie, prennent part à la présente session. L'Algérie avait déjà été élue membre pour 18 mois en 2006 du Conseil des droits de l'homme dont elle était membre fondateur en 2006. L'élection des nouveaux membres se fait au niveau de l'Assemblée générale de l'ONU. Le Conseil des droits de l'homme a été crée en remplacement de la commission des droits de l'homme.