Travailler à long terme en vue de «maintenir» la dynamique des sélections nationales, notamment celles des jeunes catégories en prévision des échéances internationales, est l'objectif de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) sur lequel a insisté, hier, le directeur technique national (DTN), Ahmed Boubrit, au forum du quotidien El Moudjahid. Un objectif coûteux et auquel les pouvoirs publics y contribuent grandement, a-t-il relevé en soulignant que l'ossature de ces sélections tourne autour de 87 cadets et 40 juniors ciblés et dont certains sont aidés par des petites bourses pour peaufiner leur préparation. La FAA a organisé depuis le début de la présente saison pas moins de 9 stages en direction des équipes nationales. «Ces stages ont eu lieu en Algérie dans des infrastructures du secteur pour les utiliser et minimiser les dépenses», a relevé M. Abdelkrim Sadou, responsable des équipes nationales. «Les athlètes retenus sont ceux qui émergent dans les compétitions régionales et notamment nationales», a-t-il ajouté en soulignant qu'«ils composent la future élite nationale». Dans le registre des moyens financiers, la FAA dispose de 12 à 14 milliards de centimes annuellement mais qui sont versés tout au long de l'année. Pour illustrer ses dires, le DTN a évoqué le cas de Toufik Makhloufi qui a bénéficié d'une première préparation estimée à 900 millions de centimes, jusqu'au mois d'avril. «Après les soins, suite à une maladie qui l'avait éloigné des pistes depuis les JO de Londres, Makhloufi a repris les entraînements sous la conduite de son coach, en prévision des championnats d'Afrique (10 - 14 août 2014) à Marrakech (Maroc). «Nous savons très bien ce que fait Makhloufi et nous suivons de près sa préparation en concertation avec son staff», a indiqué M. Boubrit qui précisé, concernant Zohra Bouras et Bouraâda, suspendus pour dopage, que les deux athlètes n'ont jamais arrêté les entraînements et qu'ils se préparent toujours, en faisant savoir qu'ils seront de retour au mois de juin, pour entrer en compétition officielle au Maroc. Le DTN a aussi relevé qu'il y a des athlètes espoirs qui sont ciblés pour une meilleure prise en charge afin d'aboutir à des performances meilleures. Concernant le championnat d'Afrique de cross country prévu le 16 mars à Kampala-City en Ouganda, M. Boubrit est revenu sur les critères de sélection pour dire que les plus en forme ont été retenus pour faire un bon résultat. «Nous comptons entrer parmi les cinq premiers à Kampala», a indiqué Boubrit qui a insisté pour dire que la FAA prépare dès à présent le championnat du monde de cross en 2015. Concernant la non participation des dames et des autres catégories, il a expliqué que le niveau des dames, en dehors de Souad Aït Salem et de Kenza Dahmani, est faible et qu'elles ne peuvent rivaliser avec les autres. Aït Salem est d'ailleurs qualifiée pour disputer, aux côtés de Barkahoum Drici et Malika Derbal, le championnat du monde de semi-marathon le 29 mars à Copenhague au Danemark.