Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a lancé une campagne de réconciliation tous azimuts depuis le début de l'année. Le patron de la FAF s'est réconcilié d'abord avec le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, avec lequel il a eu une petite embrouille à la fin de l'année passée après la qualification de l'équipe nationale au Mondial 2014. Raouraoua a crevé l'abcès avec Coach Vahid dès le retour de ce dernier au pays. Le patron de la FAF a, par la suite, aplani tous les différends avec les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 auxquels il a fait même des concessions en répondant favorablement à leurs doléances, à leur tête la privation du président de la commission fédérale d'arbitrage du pouvoir de désignation des arbitres pour les matches des championnats nationaux. Il leur a même accordé une licence pour qu'ils puissent suivre les matches de leurs équipes sur le banc de touche. Quelques jours tard, il s'est réconcilié avec le fantasque président de l'US Chaouia, Abdelmadjid Yahi, qui lui avait déclaré la guerre lors de l'assemblée générale ordinaire de la Ligue du football Professionnel (LFP). Radié à vie par la commission de discipline de la LFP, Yahi a vu sa sanction gelée ou réduite (ça reste à confirmer) par la commission de recours de la FAF après sa réconciliation avec Raouraoua qu'il a rencontré au siège de la fédération où il a été auditionné auparavant par cette commission de recours. Sur la même lancée, le premier responsable du football national s'est aussi réconcilié avec l'ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, qu'on annonce de retour à la FAF pour occuper le poste de directeur technique à la place de Saïd Haddouche, reparti chez lui en Belgique au chevet de son épouse, malade. Raouraoua veut apparemment instaurer un climat de sérénité dans le football national avant l'élection présidentielle du 17 avril et avant surtout le Mondial brésilien où il vise une première qualification aux huitièmes de finale.