La décision devait être communiquée par les instances fédérales dans la soirée d'hier ou au plus tard aujourd'hui. C'est en tout cas ce que nous a laissé entendre une source au sein du bureau fédéral de la FAF, ajoutant qu'une rencontre de réconciliation entre le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua et le boss de l'USC, Abdelmadjid Yahi devait avoir dans l'après-midi d'hier à Alger. Une rencontre qui devait a priori, permettre aux deux hommes de s'expliquer sur la question a même d'aplanir leurs divergences et fermer définitivement la parenthèse. Nos tentatives de contacter le premier responsable du club chaoui tout au long de l'après-midi d'hier, pour nous donner d'amples informations sur cette rencontre avec Raouraoua, sont restées vaines. Il faut dire aussi que l'association des clubs professionnels en Algérie, par le biais de son porte parole, Abdelkrim Medouar avait largement soutenu Yahi dans cette affaire jugeant « sévère » la sanction qui lui a été infligée par la FAF « C'est une sanction sévère. Le bureau exécutif de l'association des clubs professionnels évoquera, entre autres, ce dossier lors de sa réunion ce dimanche à Alger », avait déclaré Medouar. Pour rappel, le président du nouveau promu en Ligue deux, avait déclaré la semaine passée dans une émission télévisée qu'il existait « une tarification » précise, selon l'enjeu des rencontres, arrêtée par les arbitres qui déterminent souvent le sort des matches. La Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue de football professionnel (LFP) avaient même décidé de déposer plainte auprès du procureur de la République, suite à ces déclarations. Outre cette plainte, la FAF et la LFP ont décidé également de saisir les services de police pour « l'ouverture d'une enquête judiciaire » à l'encontre de Yahi.