L'ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, met un terme aux supputations qui ont suivi sa dernière entrevue avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et écarte définitivement son retour à la barre technique de l'EN. «Je ne suis pas demandeur d'emploi et le poste de sélectionneur national ne m'intéresse guère. Le terrain, c'est fini pour moi. C'est une décision irrévocable. J'ai d'ailleurs décliné une offre officielle d'un club marocain, le WA Casablanca en l'occurrence. Il y a un sélectionneur et un Directeur technique en place, il faut les laisser travailler. Je n'ai pas postulé pour le poste de DTN. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour mon ami Saïd Haddouche», dira le consultant d'Echourouk TV, qui a refusé de prendre les destinées de l'équipe nationale olympique, toujours sans staff technique. «Raouraoua m'a proposé le poste d'entraîneur de l'équipe nationale olympique et je l'ai refusé, car j'ai pris la décision de ne plus travailler sur le terrain», précise Cheikh Saâdane, prêt à intégrer la DTN. «Je préfère me consacrer au travail théorique et notamment au travail auprès des jeunes. Sur ce point, nous avons convenu d'un commun accord, le président et moi-même, d'un délai de réflexion, afin de trouver la place idoine où mes compétences et mon expérience pourraient être utiles à la FAF», explique l'ancien driver des Verts, qui pourrait diriger le département des sélections de jeunes ou prendre le poste de DTN si Haddouche ne reprend pas son activité, lui qui se trouve toujours en Belgique au chevet de son épouse, malade. Saâdane a déjà occupé le poste de DTN lors du premier mandat de Raouraoua qui l'a poussé à reprendre les commandes de l'EN en 2003, avant la CAN 2004 en Tunisie. Les deux hommes se sont embrouillés après le Mondial 2010 avant de se réconcilier mercredi passé sur une initiative des deux membres du Bureau Fédéral, Djahid Zefzef et Walid Sadi. «On a crevé l'abcès et levé certains malentendus provoqués par des parties exogènes», avoue Saâdane.