Le wali de Souk-Ahras, Saâd Agoudjil, a démenti «formellement», hier, les accusations du candidat à l'élection présidentielle Ali Fawzi Rebaïne au sujet d'une «pression» exercée par l'administration sur la population de Souk- Ahras. «Nous rejetons ces allégations et réaffirmons que l'administration est d'une neutralité absolue durant tout le processus électoral, que ce soit lors de la campagne ou pendant le déroulement du scrutin», a précisé le chef de l'exécutif local après avoir été contacté par l'APS. Le même responsable a néanmoins fait savoir que les représentants locaux du candidat Rebaïne, et «non le candidat lui-même», a-t-il tenu à préciser, ont demandé que le portrait officiel du président de la République en exercice, Abdelaziz Bouteflika, soit retiré de la salle du meeting. «Une exigence que nous avons évidemment refusée», a conclu M. Agoudjil. Joint par l'APS en milieu de journée, le président de la commission de wilaya de l'élection présidentielle, Mohamed Djouaidia, a indiqué n'avoir reçu, jusqu'alors, «aucune plainte» de la part d'Ali Fawzi Rebaïne. Le candidat à la présidentielle du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a refusé hier d'organiser son meeting électoral à Souk-Ahras, accusant l'administration d'avoir exercé de «la pression» sur la population pour «ne pas assister» aux rencontres de l'opposition. Dans une déclaration à la presse en présence d'un groupe de citoyens venus assister à son meeting, M. Rebaïne a précisé devant la salle de conférences Tahri-Miloud que «l'administration a exercé des pressions sur les Souk-Ahrassis pour ne pas assister à mes meetings et à ceux de l'opposition», sans donner plus de détails.