L'Algérie est «face à son destin» en raison des multiples «défis» à relever par les différentes couches de la société, a déclaré hier à M'sila la candidate du Parti des travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune. L'Algérie est «face à son destin» en raison des multiples «défis» à relever par les travailleurs, les femmes, les petits fellahs, les retraités, les jeunes..., a observé la dirigeante du PT lors de son premier meeting de la journée, animé au sixième jour de la campagne électorale à la maison de la culture du chef-lieu de la wilaya de M'sila. «Nous avons le choix entre relever ces défis et trouver le salut qui s'en suivra, ou sombrer dans le chaos de ce qui est convenu d'appeler le printemps arabe. Je ne suis pas venue vous faire de fausses promesses mais de vous proposer de décider de votre devenir et d'institutionnaliser la véritable rupture avec les politiques qui ont ruiné le pays», a ajouté l'oratrice. Réitérant à maintes reprises l'esprit de son slogan électoral basé sur «l'audace», la candidate au futur scrutin a exhorté l'assistance à créer la «véritable démocratie» qui suppose, selon ses propos, le «contrôle de tous les représentants du peuple, y compris le chef de l'Etat» et auxquels des «comptes» doivent être exigés. «Je promets, si je suis élue, de développer les spécificités de la wilaya à travers notamment la redynamisation du secteur de l'hydraulique, la mise en place d'une industrie de transformation, et la résorption du chômage», s'est-elle par ailleurs engagée. Abordant toujours les potentialités locales de la région, elle a rappelé la contribution de son parti s'agissant de la préservation de l'outil de travail des employés de la cimenterie Lafarge, proposant, à ce sujet, «l'institutionnalisation de la décision économique» en vue de la «protection» de la production nationale. «Nos luttes sont continues et nous sommes le seul parti à avoir à son actif de nombreuses réalisations», a martelé citant, entre autres, l'officialisation de tamazight, l'adoption de la règle 41/59, a ajouté, dans le même contexte, la prétendante au siège d'El Mouradia. Pour la troisième fois consécutive, la visite annoncée du ministre américain des Affaires étrangères, John Kerry, dans notre pays ainsi que celle de l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad, ont été évoquées par Mme Hanoune, s'interrogeant à ce propos sur les «dessous» de cette escale.