Après une rencontre avec le corps médical au niveau de l'hôtel Ryadh à Alger, le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a révélé à la presse son évaluation de la première semaine de campagne, caractérisée selon lui par un «engouement populaire», dans la mesure où près de 400 000 personnes ont pris part aux différents meetings et rencontres de proximité. Une campagne, dit-il, qui se déroule dans un cadre amical. «Nous avons remarqué que les activités sont caractérisées par un bon niveau», dit-il, grâce à l'Etat qui a réuni les conditions nécessaires pour que tous les candidats s'expriment et donnent leur avis». Pour Sellal, c'est une «chose positive», car chacun est libre d'«exprimer ses opinions». En gros, pour le directeur de campagne du candidat Bouteflika, l'atmosphère dans laquelle s'est déroulée la campagne était «acceptable», dans la mesure où il y a un engouement des citoyens et que «les observateurs internationaux n'ont pas critiqué négativement cette campagne». «J'espère que nous poursuivrons dans cette voie», dit-il, avant de parler de sa propre campagne. Celle-ci, sur instruction du candidat, «est civilisée». «Nous devons être civilisés», ajoute-t-il. Pour Sellal, la vision de Bouteflika qui projette une «Algérie nouvelle», thème qu'il avait déjà développé lors de la première semaine de campagne, «s'inscrit dans cette logique». «De notre part, vous n'entendrez que du bien», commente Sellal, qui s'est réjoui de «l'ouverture de l'audiovisuel au secteur privé», chose, a-t-il dit, qui contribue à «faire passer le message aux citoyens». S'il a remarqué qu'il y a, à travers les télévisions privées ou les réseaux sociaux, «une grande guerre», Abdelmalek Sellal trouve cela «positif». Le directeur de campagne du candidat Bouteflika a, tout en faisant observer que les citoyens «aiment Bouteflika», révélé que pas moins de 3209 permanences ont été ouvertes jusqu'à dimanche sur le territoire national. 883 meetings et rencontres de proximité ont été organisés par la direction de campagne et les différents soutiens du Président dont les partis et les organisations de masse entre autres. Selon les statistiques, Abdelmalek Sellal révélera que 397 340 ont pris part à ces activités. «Nous espérons poursuivre sur cette voie jusqu'au dernier meeting du 13 avril à la Coupole», a ajouté Sellal, non sans faire remarquer qu'avant tout, nous faisons un travail de sensibilisation sur l'importance de la participation à ce grand évènement. C'est même «nécessaire» pour lui dans la mesure où, admet-il, «nous sommes ciblés». Pour Sellal, il faut plus que jamais être «vigilant». «La santé, c'est important» Lors de la rencontre avec le corps médical d'Alger, Sellal a donné les grandes lignes du programme de Bouteflika en matière de santé publique. «La santé c'est important. Il y a certes des évolutions mais nous devons faire plus», dira Sellal pour qui la santé est un indice «humain et social». Pour l'Algérie, Sellal donne l'exemple de l'espérance de vie pour expliquer les évolutions, qui était de 50 ans en 1962 avant de s'élever à 75,6 ans en 2014. Pour les 5 prochaines années, Bouteflika promet d'améliorer «l'élément humain», une priorité et les conditions sociales des professionnel de la santé, de se concentrer sur le côté préventif qui reste actuellement «insuffisant», et une meilleure prise en charge des pathologies lourdes comme le cancer et le diabète. Sellal révélera à propos de ce dernier sujet que l'Etat «va prendre en charge les gens atteints de ces pathologies à 100%», promettant plus d'efforts pour la réalisation de nouvelles structures. Il annoncera des dizaines de CHU qui seront construits progressivement. S'agissant des médicaments, il s'engage à couvrir les deux tiers de nos besoins dans les 5 prochaines années et revoir en général la politique de santé publique et affirme que la politique de Bouteflika est aussi une politique de solidarité.