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«Plus de problème de surcharge ni de manque de places pédagogiques dans 4 ans» Le ministre de l'Enseignement supérieur est affirmatif depuis Constantine :
Le Pr Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, a effectué hier une visite de travail et d'inspection à Constantine, la première du genre depuis son installation à la tête de ce département et dont le timing a suscité moult interrogations, compte tenu du contexte politique et de la période des vacances universitaires. Deux points sont été inscrits dans le programme de la visite ministérielle, à savoir le pôle universitaire Ali-Mendjeli et l'université Mentouri. En tant que première visite, le Pr Mohamed Mebarki s'est enquis de l'état d'avancement des travaux restants au niveau de l'université III où il reste 3 écoles supérieures à réceptionner en décembre 2014 ainsi que deux résidences universitaires parmi les 12 inscrites. Quant à l'Ecole nationale supérieure en biotechnologie, sise au pôle universitaire de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, elle ouvrira ses portes lors de la prochaine rentrée universitaire 2014-2015. «Cette école, qui sera un pôle spécialisé dans le domaine de la biotechnologie dans notre pays, vient ainsi renforcer le centre de recherche en biotechnologie déjà opérationnel depuis 2010», annonce-t-on. Cependant le ministre a inspecté plusieurs infrastructures de recherche scientifique dépendant de son secteur, à savoir l'Ecole nationale polytechnique et le Centre de recherche en biotechnologie. Concernant celui-ci, un projet de réalisation d'un laboratoire de référence pour la détection des organiques génétiques modifiées (OGM) qui sera prêt d'ici à la rentrée 2014. Par ailleurs, une animalerie certifiée aux normes internationales sera mise en place prochainement au centre de recherche précité en collaboration avec les laboratoires américains Sandia. Sur un autre registre, le Pr Mebarki n'a pas hésité à montré son satisfecit quant aux réalisations et infrastructures relevant de son secteur dans la wilaya. Il soulignera néanmoins que les problèmes soumis par les étudiants relatifs au système LMD «seront tous pris en charge durant la prochaine rentrée universitaire», a-t-il précisé, en ajoutant : «d'ici 4 ans, l'université algérienne résorbera toutes les entraves liées au manque de places pédagogiques et à la surcharge au niveau des résidences universitaires». Il précisera : «nous n'avons plus un problème de quantité et nous devons nous pencher sans plus tarder sur la question de la qualité (...) d'autant plus que nos université occupent des places importantes au niveau arabe et africain, et notamment celle de Constantine dans les classements», a-t-il conclu.