Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Constantine où il a inspecté plusieurs infrastructures de recherche scientifique. Le ministre a assuré que toutes les dispositions ont été prises en matière d'hébergement, de restauration et de places pédagogiques afin d'assurer aux nouveaux bacheliers une année universitaire des plus sereines. La visite du ministre l'a conduite vers l'Agence nationale et le Centre de recherche en biotechnologie ainsi qu'à l'Ecole supérieure en biotechnologie et l'Ecole nationale polytechnique qui devront accueillir les étudiants en 2013. Notons que ces écoles ont été créées en 2012 dans l'optique de poursuivre le système de formation d'élite en Algérie. Elles font partie de la nouvelle organisation désormais appliquée à l'université de Constantine en vertu des décrets d'application publiés dans le numéro 66 du journal officiel (JO) de l'année dernière. Abordant le sujet de l'équivalence des diplômes entre le système classique et le système LMD à l'origine de plusieurs contestations, le ministre de l'enseignement supérieur a indiqué qu'il n'y aura aucune équivalence entre les diplômes de l'Etat. Tout en assurant que le problème d'encadrement ne se pose plus, il dira «nous avons 40 000 enseignants entre encadreurs et chercheurs». De plus, M. Haraoubia a précisé que l'université algérienne dispose de 3000 projets de recherche dans différents secteurs, notamment la biotechnologie. Sur un autre registre, l'université de Constantine, créée en août 1984 a été réorganisée en trois universités 1, 2 et 3. L'université Constantine 1 est composée, selon la nouvelle organisation, de six facultés, dont les facultés de droit, des lettres et des sciences exactes, et de deux instituts celui de la nutrition et des sciences vétérinaires. Selon le décret de sa création, l'université de Constantine 2 est constituée de quatre facultés (sciences économiques, sciences humaines, psychologie, information et communication) et de deux instituts, celui de la bibliothéconomie et celui des sciences et techniques des activités physiques et sportives. L'université Constantine 3 comporte quant à elle six facultés, dont celles de médecine, d'architecture, des sciences politiques, et l'institut de gestion des techniques urbaines. En outre, deux décrets ont été promulgués portant création de deux écoles nationales dans la même ville. Il s'agit de l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie et de l'Ecole nationale polytechnique. La réorganisation de l'université de Constantine sera pleinement effective quand les nouvelles universités auront, dans un délai maximum d'une année (début 2013), leur autonomie en matière de gestion et de finances, les recteurs des universités d'origine étant chargés, d'après ces décrets, «du paiement des traitements des personnels transférés».