«Bâtir un pays à la hauteur des aspirations du peuple» ne peut en aucun cas se faire sans la stabilité. Une stabilité non seulement du point de vue sécuritaire mais aussi au double plan économique et social. Tel est le message qu'a voulu transmettre hier Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, lors de ses deux meetings animés à Chlef puis à Aïn Defla et qui ont drainé la grande foule. «C'est grâce à la résistance populaire et à la clairvoyance du président Bouteflika que la période de la décennie noire relève aujourd'hui du passé», entame Abdelmalek Sellal à Chlef avant d'enchaîner : «Nous sommes redevenus frères, nous nous sommes réconciliés car nous croyons en une seule Algérie, un seul projet. L'Algérie est une et indivisible». Le projet dont parle Sellal est celui de Bouteflika le candidat qui «a déjà uni le pays et arrangé les choses». «Il est temps de bâtir un Etat à la hauteur des aspirations du peuple», lance Sellal. «Un Etat fort», précise-t-il, qui va se concrétiser à travers «le projet de renouveau politique» qui bannira la hogra. La révision constitutionnelle, rappelle Sellal, va consacrer un Etat de droit respectueux des libertés individuelles et collectives, avec comme trame de fond une démocratie participative où le citoyen sera considéré comme un élément de la prise de décision, notamment au niveau local. «Bouteflika veut bâtir un Etat fort et il en est capable. Ses hommes et le peuple sont derrière lui», lance Sellal. Et de s'adresser au citoyens : «C'est vous qui constituez le front interne». Le projet de Bouteflika va, selon Sellal, tout consacrer. Il expliquera plus tard à Aïn Defla que «la démocratie est intimement liée à la stabilité». «Nous allons améliorer la situation sociale des Algériens et éradiquer le problème de l'emploi et du logement», promet-il, s'assurant que la politique sociale et de solidarité de l'Etat va se poursuivre. Sur le plan local, Sella a promis à Chlef d'éradiquer l'habitat précaire et «les chalets et les F1s, des séquelles du tremblement de terre de 1980, affirmant que 70% des dossiers sont en cours d'étude. Il explique que l'Algérie que veut bâtir Bouteflika appartient à ses enfants, surtout les jeunes appelés à reprendre le flambeau, car ils sont aujourd'hui capables et bien formés. L'Algérie, estime Sellal, a les moyens, mais doit, au plan économique, faire davantage. Il préconise à cet effet de diversifier ce secteur, en permettant aux jeunes diplômés notamment de créer leur start up, et promettra de soutenir toutes les initiatives dans le cadre aussi des dispositifs Ansej et Angem, ceci pour «créer de l'emploi et de la richesse». Il promet aussi de soutenir l'agriculture pour assurer l'indépendance alimentaire du pays qui doit désormais exporter. Mais pour concrétiser cet objectif, il faut aussi sauvegarder la stabilité sur le plan sécuritaire. «Sauvegardez la stabilité», répète trois fois Sellal. «La stabilité, la paix et la personnalité algérienne avec toutes ses composantes», précise-t-il. «L'Algérie est au-dessus de tout-, lance-t-il, avant d'entonner le fameux «one, two, three, viva l'Algérie».