Le wali d'Oran a reçu une délégation des jeunes chômeurs de la commune d'Arzew pour débattre avec eux des voies et moyens à mettre en œuvre pour une meilleure gestion de l'emploi. Cette initiative du wali intervient pour désamorcer une bombe qui menaçait le calme et la stabilité du pôle pétrolier dont la quiétude a été à maintes reprises perturbée par des actions pacifiques engagées par les chômeurs qui dénoncent le parti pris dans les recrutements au niveau des entreprises de cette ville. Cette rencontre avec le wali intervient une semaine après une réunion entre des représentants des demandeurs d'emploi avec les responsables locaux, le directeur d'emploi de la wilaya d'Oran et le chef de sûreté de daïra. Au cours de cette réunion, l'idée d'une séance de travail avec les directeurs des ressources humaines des entreprises et des complexes de la zone industrielle a été retenue, rappelle-t-on. Les jeunes sans emploi qui avaient bloqué l'accès au siège de la commune d'Arzew il y a près d'une semaine dénoncent des procédures de recrutement opaques ainsi que des passe-droits et le parti pris. «Lors de notre rencontre avec M. Abdelghani Zaâlane, le wali d'Oran, il nous a indiqué qu'il est au courant de tout ce qui se passe à Arzew, notamment concernant le problème des faux certificats de résidence dont le dossier est actuellement en instruction au niveau de la justice, du mauvais recrutement et des passe-droits et autres privilèges», affirment-ils. Poursuivant sur leur lancée, nos interlocuteurs, en remerciant le chef de sûreté de daïra qui est à l'origine de l'audience avec le wali, ont souligné que le premier responsable de l'exécutif de la wilaya leur a affirmé, après rencontre avec les directeurs des complexes de la zone industrielle d'Arzew, qu'il existe actuellement 181 postes de travail au statut de cadres et 100 autres postes d'exécution au niveau du complexe Solfert, ainsi que de 36 autres au niveau de la Force d'intervention rapide (FIR) en tant qu'agents d'intervention. D'autres réunions sont prévues avec les mêmes responsables de la zone pétrochimique pour dégager d'autres postes de travail en faveur des jeunes chômeurs locaux.