Le candidat du Front El Moustakbal à l'élection présidentielle, Abdelaziz Belaïd, a plaidé hier depuis Chlef pour la «professionnalisation» et la «modernisation» de l'Armée nationale populaire (ANP), la qualifiant de «colonne vertébrale» du pays. Belaïd a précisé, lors d'un meeting populaire tenu au 14e jour de la campagne électorale, que l'ANP «bénéficiera de toute l'attention qu'imposent le renforcement, la professionnalisation et la modernisation de ses potentialités pour bâtir une institution forte». Le candidat a promis de «moderniser» les moyens d'intervention de l'ANP de façon «qualitative» et «quantitative». Il a expliqué que la professionnalisation de l'armée allait être «progressive», et qu'elle se fera «en procédant d'abord par la régularisation de la situation des jeunes vis-à-vis du service national». Dans ce contexte, Belaïd s'est engagé à fixer la durée du service national à un an, indiquant que cette durée «sera considérée comme service effectif et comptabilisée dans la carrière professionnelle» du jeune. En outre, Il a affirmé que son programme électoral, basé notamment sur les jeunes, propose des solutions «concrètes» et «nullement imaginaires» pour une prise en charge «réelle» des préoccupations de cette frange de la société. Le plus jeune candidat à l'élection présidentielle du 17 avril a appelé à ce que le «flambeau» soit remis aux jeunes pour leur permettre de diriger le pays. «Laissez-nous diriger le pays et cela ne pourra se faire qu'avec l'assentiment de nos aînés et je suis sûr qu'il sera favorable», a-t-il ajouté, expliquant que son parti aspirait à édifier un Etat «fort et loin de toute forme de violence». «Le Front El Moustakbal prône l'esprit de citoyenneté, la culture de l'entraide, la tolérance, le dialogue, le rejet de la violence et l'acceptation de l'autre», a précisé Belaïd qui a appelé les citoyens de Chlef à voter «massivement» le jour du scrutin «pour l'homme du changement».