Les sportifs professionnels se dopent pour augmenter leurs performances sportives et reporter à plus tard leur retraite. Pour ce faire, ils cherchent à augmenter leur masse musculaire, leur capacité respiratoire et celle de l'entraînement, tout en diminuant la sensation de fatigue. Il existe un florilège de produits dopants tels les anabolisants, les stimulants, les bêtabloquants, les narcotiques et les glucocorticostéroïdes. Tous possèdent une fonction, tous ont des conséquences néfastes, tous engendrent des dépendances physiques. Pour faire face au stress et réduire les sensations de douleur, des sportifs utilisent les narcotiques (cannabis, morphine, cocaïne, marijuana…). Ces substances occasionnent des pertes des capacités de coordination et de concentration. Le consommateur est sujet à la somnolence, à des nausées, à des vomissements, à un ralentissement du transit gastro-intestinal et du rythme cardiaque. Ils peuvent même modifier le système endocrinien et le système nerveux végétatif. Les amphétamines, considérées comme des stimulants, agissent en accroissant la concentration, en réduisent la fatigue et en augmentant l'agressivité. Les stimulants sont aussi la cause de la perte de poids. Très dangereux, ils provoquent des troubles au niveau du système cardiovasculaire et neurologique allant jusqu'à l'épuisement et la mort. La consommation d'anabolisants (Stanozolol, Nandrolone…), dont l'essentiel des produits sont dérivés de la testostérone, vise le développement des tissus (muscle, sang…). Ils interviennent pour augmenter la puissance, la force, l'endurance et permettent de se relever vite fait de blessures. Par ailleurs, ils entraînent des déchirures musculaires, des tendinites, des saignements du nez, des troubles cardiovasculaires et des conséquences néfastes sur le foie, provoquant même des cancers. Les anabolisants tuent également. En choisissant d'utiliser les glucocorticostéroïdes, les sportifs cherchent à atténuer la douleur afin de poursuivre leur effort. Les glucocorticostéroïdes ont un effet anti-inflammatoire et psychostimulant. Avec ces substances, les tendons deviennent fragiles. Les muscles qui vont poursuivre un effort insupportable subissent des déchirures. Le corps fatigué est touché par des infections et des défaillances cardiovasculaires. Certains sportifs trop stressés avant la compétition prennent des bêtabloquants pour diminuer des tremblements. Ces produits dopants agissent sur le cœur en ralentissant son rythme. Ils sont prisés dans certaines disciplines où l'adresse est importante, comme dans le tir, le biathlon, le tir à l'arc, le saut à ski. Conséquences : des chutes de la tension artérielle, des crampes musculaires, des fatigues persistantes, des dépressions nerveuses, et souvent si les doses sont élevées et fréquentes, une impuissance sexuelle.